On annonce l’ouverture prochaine d’un établissement scolaire musulman à Marseille; le port du voile y sera autorisé car, disent les futurs responsables, les élèves seront à l’intérieur de l’établissement et ne seront « vus par personne! » ; cela relèvera donc de leur libre choix et de leur seule volonté! On croit rêver! Dans leur désir forcené d’instaurer leur chère charia chez nous, qui ne l’avons heureusement jamais subie…,, certains responsables musulmans ne reculent devant aucune malhonnêteté intellectuelle, devant aucun louvoiement tordu qu’ils croient habile. Avec des gens de cette espèce, il convient de rester sur ses gardes et de conserver une vigilance de tous les instants; car nous n’en sommes qu’au début: il s’agit, pour eux qui voient loin, et qui veulent implanter leur Islam chez nous, de commencer tout doucement puis de créer des situations acquises, de sorte qu’il ne soit plus possible ou très difficile de revenir en arrière…..
Il faudrait d’ailleurs le vouloir, et s’engager dans une lutte aussi rude que celle de 1905: qui en aurait vraiment la volonté si, un jour, des faits « acquis » étaient justement acquis: c’est ce jour là qu’ils auraient gagné la partie, car à ce moment là soit il sera trop tard pour faire marche arrière, soit cela risque d’être extraordinairement difficile et risqué, car ces « nouveaux enfants de la république », chers à Chirac, feraient immanquablement appel à leurs corréligionnaires du monde entier pour venir les défendre: et alors, que se passerait-il? mieux vaudrait agir aujourd’hui pour que le problème ne se pose pas demain: l’art de l’anticipation, c’est aussi cela que l’on appelle la Politique.
Commençons donc par le commencement, c’est à dire par établir les faits et par dire ce qui nous scandalise (choquer serait beaucoup trop faible!): si nous refusons catégoriquement le port du soi-disant voile islamique, c’est tout simplement parcequ’il est, de facto, la matérialisation perpétuelle et publique de l’inégalité entre la femme et l’homme; c’est tout, et c’est essentiel! s’il s’agissait d’une coquetterie, d’un accessoire, d’une mode traditionnelle ou d’une coutume locale, il n’y aurait évidemment aucun problème; mais là, il s’agit d’un sujet de fond. Il est inacceptable qu’en France, et dans un établissement scolaire en plus!, on accepte une dérive pareille, signe avant-coureur et annonciateur de beaucoup d’autres, de toutes les autres: on sait ce qu’il advient des portes entrebâillées, et de leur tendance irrésistible à s’ouvrir toutes grandes…Une fois qu’un puis plusieurs collèges et lycées auront répandu puis rendu familière et habituelles ce genre de pratiques, on aura lancé une dynamique dont nul ne peut prévoir où -et même si- elle s’arrêtera…(allez demander leur avis aux Coptes d’Egypte ou aux derniers chrétiens de Turquie…).
Dans une « Lettre » célèbre au Roi de Prusse auquel il présentait sa pièce « Le Fanatisme, ou Mahomet », Voltaire a déjà répondu, et mieux que nous, à ces barbus d’aujourd’hui qui veulent islamiser la France (mais lui écrivait dans une France riche, forte, puissante et nombreuse; il n’imaginait pas un seul milliardième de seconde qu’un jour viendrait où nous serions -oui il faut avoir le courage et la lucidité de le dire- en danger de mort: merci la révolution et la république!…): « …Mais qu’un marchand de chameaux excite une sédition dans sa bourgade; qu’associé à quelques malheureux coracites (membres de la tribu arabe à laquelle appartenait Mahomet, ndlr) il leur persuade qu’il s’entretient avec l’ange Gabriel; qu’il se vante d’avoir été ravi au ciel et d’y avoir reçu une partie de ce livre inintelligible qui fait frémir le sens commun à chaque page; que, pour faire respecter ce livre, il porte dans sa patrie le fer et la flamme; qu’il égorge les pères, qu’il ravisse les filles, qu’il donne aux vaincus le choix de sa religion ou de la mort, c’est assurément ce que nul homme ne peut excuser, à moins qu’il ne soit né turc et que la superstition n’étouffe en lui toute lumière naturelle… »..…
Chapeau! La république a panthéonisé celui que nous pouvons appeler -sous réserve d’inventaire…- « notre ami Voltaire« ; et elle écrit au fronton de ses monuments « Egalité »; elle ne pourra pas indéfiniment louvoyer dans une attitude schizophrénique, et permettre dans les faits le contraire de ce qu’elle vante en droit: tôt ou tard il faudra qu’elle choisisse entre le respect de nos lois fondamentales (qui ne nous viennent d’ailleurs pas de la révolution mais de nos 2000 ans d’histoire chrétienne!) et les prétentions exorbitantes et scandaleuses de nouveaux venus, si ceux ci ne viennent pas se fondre dans notre Civilisation mais veulent nous la changer….
J’avoue ne pas comprendre la logique de ce texte. Que nous considérions comme un grand malheur que notre espace national soit, sans qu’on nous ait jamais demandé notre avis, partagé avec des peuples allogènes, mille fois d’accord; mais que vous vous indigniez que ces musulmans soient.. musulmans, là, je ne comprends plus. Le port d’une coiffure couvrant la chevelure n’est d’ailleurs pas propre à l’Islam. Ma grand’mère disait toujours: « une femme en cheveux (sans coiffure) s’oublie ou c’est qu’elle n’a rien à oublier ». Dans les écoles catholiques, jusqu’en 1930, les filles devaient avoir un couvre-chef et aujourd’hui encore, les femmes devraient dans les églises, se couvrir les cheveux. Il ne s’agit nullement d’une marque d’inégalité. Si vous considérez les choses ainsi, c’est que vous adhérez à la doctrine féministe de l’interchangeabilité des sexes.
Et puis quoi, vous appelez à un combat comme celui de 1905? Mais de quel côté étions nous à cette époque ? Est-ce parce que nous nous sommes soumis après cette répression inique menée par ce que la république avait de pire que vous exigez qu’on l’inflige aux autres? Contrairement à ce que vous dites, les portes ne sont pas « entrebâillées » mais grandes ouvertes en vertu de l’idéologie républicaine. N’appelez pas la république à faire des musulmans de bons républicains, mais, tant que nous n’aurons pas renversé ce régime mortel, tâchons de renforcer notre communauté