Des élèves assez jeunes, peu au fait de la politique, ont lu la note: « Une Halde au service de la dilution nationale ». Ils ont la franchise réjouissante de cet âge là, dont il faut les remercier car elle nous oblige à revenir sans cesse à l’essentiel et à être toujours plus clairs et plus précis; et ils me demandent carrément: « Ca veut dire quoi ? » à propos de l’expression « français légaux à défaut d’être des français légitimes ».
Voici: depuis 1975, Chirac -appuyé et suivi ensuite par la gauche- à fait le choix d’implanter et de greffer en France un grand nombre d’étrangers, par le biais du « regroupement familial »; cette décision est « légale » mais non « légitime » pour nous, car ni Chirac ni ses successeurs n’ont demandé son avis au peuple souverain, et cette politique a été menée en quelque sorte en cachette, en catimini: la meilleure preuve en est l’interdiction formelle de communiquer quelque chiffre que ce soit à ce sujet. Nous sommes donc dans le paradoxe suivant: sur un sujet fondamental: « Qui constitue le Peuple ? », la République ne demande pas son avis au peuple souverain et ne le tient même pas informé de la réalité des chiffres; comment une démocratie pourrait-elle fonctionner de la sorte puisque, si c’est le peuple qui décide, encore faut-il qu’il ait les éléments pour juger…
On voit donc bien qu’il y a une escroquerie, et plus encore une forfaiture: Chirac a comme donné la France à une masse d’étrangers, que l’on peut évaluer à 10 millions voire plus. Ces personne, du moins pour les naturalisés, sont bien des français « légalement », c’est à dire qu’ils ont une Carte d’Identité en poche et qu’ils disposent des mêmes droits que nous, et peuvent donc orienter la politique du pays par leurs choix aux élections; mais comme nous n’avons jamais été consultés sur la présence de ces personnes, ni sur l’octroi de la nationalité à un aussi grand nombre de gens en aussi peu de temps, nous estimons qu’il s’agit là d’un fait non « légitime » car un Président n’est pas un tyran ou un dictateur, il n’a pas tous les pouvoirs, il ne peut pas faire tout ce qui lui passe par la tête; il doit avoir l’accord de l’opinion pour tout ce qui engage fondamentalement la vie ou la survie de la Nation: or l’Immigration récente, dans les proportions qui sont les siennes, déséquilibre gravement la société française et peut représenter un vrai danger (comme on l’a vu dans l’explosion des banlieues en automne 2005).
Aucun pays au monde n’a subi un tel choc en si peu de temps; il ne s’agit plus de « regroupement familial » mais d’un processus de désappropriation: les français de souche sont dépossédés de leur pays par 10 millions de nouveaux venus qui disent carrément -parce qu’on le leur a fait croire et qu’ils ont bien voulu le croire- que la France est à eux autant qu’à nous; alors que c’est faux, car nous avons des droits historiques sur notre Terre, liés aux services rendus par les générations précédentes, qui l’ont fertilisée et défendue; les nouveaux venus n’auront ces mêmes droits historiques que dans plusieurs générations, quand ils auront à leur tour travaillé et donné leur vie pour ce pays; aujourd’hui, et pour l’instant, ils n’ont que le petit rectangle de plastique que la république leur a -très imprudemment- donné; et nous, nous remettons en cause la politique menée en ce domaine depuis 1975, car elle est « illégitime »…..
Entièrement d’accord avec ce que vous écrivez. Cependant je voudrais attirer votre attention sur le fait que votre propos suppose admise la préexistence de la France sur les institutions républicaines. Vous me direz que c’est une évidence triviale! Eh bien non! Les principes de la république française reposent au contraire sur l’idée que la France héritée du tréfonds de l’Histoire, a été abolie par la déclaration de 1791. Elle n’a donc plus de base légale depuis cette date. Dès lors, la seule loi reconnue par notre environnement juridique est la volonté générale instantanée qui crée la fiction de la volonté générale. La France « de papier » (Marek Halter) ou « de plastique » selon votre amusante expression est la seule reconnue par nos institutions.