Lu dans « La Provence » du lundi 16 juillet (1): « Des voitures retournées en flammes, en guise de remparts. Des grappes d’individus, le visage sous une cagoule ou une capuche, armés de cocktails Molotov dans une main et de pierres dans l’autre. Des barrages de poubelles incendiées….Dans plusieurs quartiers marseillais, samedi soir, la Fête nationale avait des allures de « révolution urbaine » avec un goût amer de déjà vu…En milieu de nuit, vers 3 heures du matin, une quarantaine de véhicules et quelques 150 poubelles avaient été incendiées. Les marins-pompiers ont en outre traité 200 feux d’herbe et 13 feux de détritus… » L’article évoque les 602 appels et 585 interventions concernant les pompiers, victimes d’une trentaine de « caillassage », les cinq feux urbains, les 12 arrestations opérées par les 200 policiers, appuyés par 96 « municipaux », tandis que les CRS, pour la troisième année consécutive, ont dû intervenir à la Cité Air Bel « pour calmer et refroidir les esprits » (sic!). Voilà pour Marseille…
En France, on n’a recensé « que » la bagatelle de 199 véhicules incendiées et 76 arrestations, autant dire rien, puisque la république nous a donné l’habitude de vivre habituellement avec des choses que nos ancêtres n’auraient pas admis à leur époque, et nous non plus il y a une vingtaine ou une trentaine d’années: mais on s’habitue à tout, n’est-ce pas? surtout lorsque l’opinion, à qui l’on ne dit pas tout -quand on ne lui ment pas carrément- est quotidiennement anesthésiée par les mensonges de la « vérité officielle » et le bourrage de crâne opéré par le parti immigrationniste…Et pendant ce temps là, l’arbre des délinquances et des Mafias pousse ses racines, silencieusement mais inexorablement; il prend toute sa place et s’installe confortablement et efficacement; il prospère, et la république accepte l’inacceptable; elle tolère l’intolérable; elle « gère la délinquance », elle n’y répond absolument pas: comment le pourrait-elle, d’ailleurs, puisque c’est elle qui, en trente ans, a opéré ce prodigieux transfert de population qui est directement à l’origine de l’apparition de ces cités, dangereuses aujourd’hui, explosives demain….
(1): page 4: « Le 14 juillet, prétexte pour mettre le feu dans les cités. »
Ma foi 150 voitures brûlées et des pompiers caillassés, c’est une commémoration un peu pâlotte pour le 14 juillet, fête nationale républicaine, en l’honneur de la prise de la Bastille.
Ce jour là, des soldats révoltés et en état d’ébriété avancée (ils avaient vidé les caves de plusieurs hôtels) ont pris d’assaut un asile de fous gardé par des invalides de guerre. Il faut dire que les portes avaient été ouvertes sur l’ordre du gouverneur qui avait cru en la parole des avocats sans cause qui s’étaient intitulés représentants du peuple. Ceux-ci, au premier rang desquels Thuriot de la Rosière avaient fait serment que l’on ne commettrait pas de violences, le but étant de vérifier que des armes n’étaient pas cachées dans les caves de la vieille forteresse. Hélas, les invalides furent précipités par dessus les courtines et leurs têtes servirent de ballons aux « patriotes ». Quant au gouverneur, le malheureux marquis de Launay, il fut découpé en fines lanières que les citoyens arboraient fièrement à leur revers. Certains ou certaines en mangèrent! Quant aux fous, ils furent libérés pour quelques jours, jusqu’à ce qu’on les arrêtât à nouveau.
Quelle belle fête nationale! Nous n’avons rien à envier à la Toussaint Rouge, que commémorent les algériens.