On le sait depuis l’Antiquité, depuis Ésope et sa fable de la langue: rien n’est totalement bon, ni totalement mauvais sur cette terre; il en est de même pour la situations des États: on sait bien que tout peut arriver, le pire bien sûr, mais ce pire n’est jamais certain, et ce sera peut-être le meilleur qui arrivera….
Qui a dit: « Le désespoir en politique est une sottise absolue. » ?Par définition, concernant l’avenir, tous les scenarii sont possibles, et si l’on peut nourrir de légitimes craintes (1), rien n’interdit de nourrir aussi de réels espoirs : tout simplement, entre autre…, parce qu’on a de multiples exemples, dans l’Histoire, de politiques trop « florentines », trop habiles, trop savantes, qui ont fini par échouer de ce fait même, en se retournant contre leurs auteurs et contre leurs noirs desseins.
Ainsi en sera-t-il peut-être de cette folle politique de l’Immigration, menée depuis une trentaine d’années par le Système….
Nous évoquons régulièrement, ici même, les aspects les plus dangereux de cette politique suicidaire, aberrante et, peut-être, mortelle pour la survie et la continuité de la France telle qu’elle nous vient de l’Histoire; une France « communauté de destin », telle que nous l’avons reçue, et dont nous souhaitons continuer et poursuivre l’aventure, alors que que certains cherchent à la dissoudre et la diluer dans ce « grand tout immigrationiste », ce magma infâme et informe que cherche à nous imposer le Système, depuis les décrets Chirac de 1975. Mais qui peut affirmer que, justement, le sursaut ne viendra pas de là ? Un sursaut provoqué précisément par ce nouveau mauvais coup porté à la France par la République idéologique ? Et qui pourrait fort bien conduire à la renaissance et au salut ? Qui serait, en lui même, l’occasion du choc, du déclic, qui fera réagir l’opinion ?…..
Osons une comparaison historique. Au troisième siècle de notre ère, l’Empire Romain connaissait une grave crise; dans les faits, il était tout simplement en voie de désintégration. Survint Aurélien, proclamé empereur en 270, qui se fixa comme objectif la reconstitution de l’Empire et son redressement, grâce à des réformes aussi profondes que bénéfiques: frappés par la réussite de son action, à l’origine du renouveau du Bas-Empire, les romains lui décernèrent le beau titre de « Restitutor » : celui qui rétablit, qui « remet debout »; le sauveur….. Aujourd’hui, lorsque nous proposons pour la France le Prince Jean, qui peut dire si, justement -et encore mieux que nous mêmes et notre propagande- ce ne sera pas l’état du Pays lui même qui rendra possible l’appel au Roi libérateur ? Si ce ne seront pas les noirs desseins de la république -par exemple dans le domaine de l’Immigration…- et les méandres tortueux de ses mauvais coups tordus qui finiront par convaincre les français qu’il est l’homme qu’il nous faut, au moment qu’il faut ? Que sa présence à la tête de l’État est « l’exigence naturelle des réalités de ce temps ? » (2)
Avec cette Immigration, le Système ne joue-t-il pas à l’apprenti sorcier, à qui sa créature échappe: c’et un jeu très dangereux, qui peut se révéler plein de surprises à l’arrivée. Il existe une caricature royaliste célèbre, montrant une Marianne, vieille mégère affreuse, arrosant son jardin où poussent…des fleurs de lys ! Le titre du dessein (La belle jardinière) voulant signifier que par ses excès mêmes, par ses erreurs et ses échecs, la république se ferait au bout du compte le meilleur agent, le meilleur propagandiste de la nécessité d’un Roi au sommet de l’État… Aujourd’hui, il est clair que, comme l’Empire avant Aurélien, la France va mal, même très mal. La cause en est bien connue, c’est le Système et son idéologie; mais nous savons que, comme le disait Bainville, le remède est à côté du mal.
Le Roi que nous proposons à nos compatriotes n’est pas une nostalgie, mais un recours et un projet; nous ne le justifions pas par des considérations passéistes, mais par l’état actuel de la France et pour répondre à la grave crise dans laquelle la république idéologique l’a plongée; il ne s’agit en aucun cas de « restaurer » le Roi, mais de bien voir que son impérieuse nécessité émane justement de cette crise dans laquelle se trouve la France. Ainsi conçu, le Roi est un recours, un espoir, une espérance; afin que s’écrivent encore de nouvelles et nombreuses pages de notre Histoire. On n’écrirait plus alors la « devise » S.P.Q.R., comme au temps de Rome et d’Aurélien « Restitutor », mais, pourquoi pas?, quelque chose qui pourrait ressembler à R.P.Q.F.: Rex PopulusQue Francorum: le Roi et le Peuple des Francs…
Cela n’aurait-t-il pas un certain panache ?…
(1): Oui, la France peut finir par mourir et disparaître à cause des mauvais coups que ne cesse de lui porter la république idéologique; du moins mourir et disparaitre en tant que grande puissance, voire puissance tout court, qui « compte » dans le concert des nations….
(2) comme le disait le précédent Comte de Paris.
Cording1 sur Ce crime impuni, contre l’honneur paysan
“Le monde paysan selon Gustave Thibon est mort depuis longtemps. Les paysans sont plus entrepreneurs de…”