Le Parti Socialiste se demande s’il existe encore, et François Hollande se demande s’il sert encore à quelque chose: moyennant quoi, pour se rassurer et pour se prouver qu’ils sont toujours vivants, ils tentent d’ameuter la terre entière en dénonçant l’action du gouvernement dans l’affaire des infirmières bulgares. Ils font « beaucoup de bruit pour rien »: cela les gêne-t-il tellement que, pour la première fois depuis bien longtemps, la France ait un peu redoré son blason, et repris quelques couleurs sur la scène internationale? Qu’on le veuille ou non, le prestige de la France se trouve rehaussé après l’heureux dénouement de cette « affaire », et nul ne s’en plaindra.
Cela les gêne-t-il tellement aussi que, pour la première fois depuis bien longtemps, la France se « place » pour des contrats juteux en Lybie, où Russes, Etats-Uniens, Britanniques et Allemands nous ont devancé (et s’ils nous critiquent aujourd’hui, c’est souvent par dépit et parce qu’ils auraient souhaité rafler la mise…)? Le PS et François Hollande auraient-ils préféré lancer sur Tripoli une expédition maritime du genre « Rainbow Warrior »?
Ces cris d’orfraie de ceux qui jouent contre leur Pays nous ramènent à une triste réalité: dans le système républicain, tel que nous le subissons, il arrive toujours et très régulièrement des moments où, pour sauver leur propre existence et leurs propres intérêts, les partis politique doivent compromettre les intérêts du Pays et de l’État. C’est lamentable, c’est minable: c’est l’actuel fonctionnement du régime républicain….
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”