Nous n’accuserons pas José Bové de meurtre, de crime ou d’assassinat; nous constaterons seulement qu’il y a des « jeux » dangereux et des gens irresponsables; et que l’image de l’apprenti sorcier, en l’occurrence, s’applique parfaitement à ce personnage et aux « siens » de la Confédération Paysanne. « Pour qui se prend José Bové? » demandions-nous ici même, il y a peu; de quel droit agit-il comme il le fait? de quel droit, lui et sa tribu vociférante de braillards hargneux débarquent-ils dans les champs d’un paysan pour y « pique-niquer », comme ils disent? affreux euphémisme pour dire qu’ils vont tout casser, tout détruire, terroriser une famille entière et saccager ses biens.
Même dans son propre camp, à gauche, José Bové est très, très loin de faire l’unanimité. Un Jacques Julliard ne le lui a pas envoyé dire, tout récemment, dans son intervention « musclée » du 16 juillet dont nous avons rendu compte: José Bové n’est pas crédible -pour la part de « Vert » qu’il y a en lui- dans son opposition forcenée au nucléaire (dont il est évident qu’il épargne la planète du point de vue de l’effet de serre…), ni dans son opposition tout aussi forcenée aux OGM (le débat est loin d’être clos du point de vue scientifique, et que l’on sache monsieur Bové n’est pas un scientifique…); José Bové n’est pas crédible non plus -pour la part d’« alter-mondialiste » qu’il y a en lui- car il ne voit pas que l’ex tiers-monde, à tort ou a raison mais c’est un fait…, se rue dans le capitalisme et voit dans la mondialisation sa chance économique.
Qu’importe tout cela, et que lui importe: José Bové n’en a cure! c’est un tyran, un « khmer vert » qui veut faire régner sa « terreur verte« , un ayatollah écologiste. C’est un énergumène et un voyou, rien de plus; il n’a aucune légitimité d’aucune sorte, ni démocratique, ni scientifique, José Bové n’a pas tué de ses propres mains un paysan, mais il joue avec le feu, il joue un jeu, et à un jeu, dangereux; il a pu faire rire ou sourire à ses débuts, il y longtemps, malgré ou peut être même à cause de ses exagérations; il a pu apparaître comme une sorte d’Astérix plutôt sympathique malgré ses approximations, parce qu’il « résistait » à l’envahisseur, ou du moins parce qu’il prétendait incarner une certaine image de « résistance »; mais à force, cet individu ne fait plus rire du tout: il a tombé le masque et il se révèle de plus en plus pour ce qu’il est: un type dangereux, et rien d’autre qu’un type dangereux, qu’il est urgent d’empêcher de nuire, ou plutôt d’empêcher de continuer à nuire.
Qu’attendent les Pouvoirs Publics pour mettre fin aux agissements de cet énergumène et de sa bande de gueulards haineux qui vont saccager les champs d’autrui? La sécurité des biens et des personnes n’est-elle pas le premier devoir de tout État qui se respecte, de tout État digne de ce nom?Il est probablement trop tard pour raisonner José Bové, maintenant prisonnier de son personnage et entraîné sur une sorte de pente fatale, sur laquelle il ne contrôle plus grand chose: car qui sème le vent récolte la tempête, et qui veut jouer au maximaliste ne « tient » pas longtemps ses troupes; et celui qui se veut radical trouve toujours un plus radical encore que lui; on n’en n’est plus au stade de la persuasion, de la raison, des arguments: on en est maintenant au stade de l’urgence: il faut arrêter ce type dangereux dans ses « oeuvres », un point c’est tout….
Marc Vergier sur 2024 : Le taureau par la…
“Cher Pierre Builly, vos remarques sont toujours les bienvenues. Je ne garde pas la même impression…”