Dans tout le pays, on voit « fleurir » de plus en plus de squats et de campements sauvages d’immigrés en situation irrégulière; les « Une » des quotidiens ne cessent de s’en faire l’écho, ainsi que des plaintes des riverains; il faut bien admettre que tout est critiquable dans ce qui se passe actuellement, car les bases intellectuelles de ce phénomène sont faussées par l’idéologie, et tout le monde a tort: on a, d’un côté, un « parti immigrationniste » qui persiste à prétendre que la France peut et doit accueillir toute la misère du monde, et qui ne cesse, au quotidien, d’organiser concrètement l’arrivée et le maintien sur notre territoire de tout ce qui peut exister comme étranger en situation irrégulière; de l’autre un état républicain empêtré dans ses faiblesses intellectuelles et tiraillé entre deux contradictions: d’une part un désir sincère de mettre malgré tout un peu d’ordre (pour certains responsables du moins…); mais d’autre part, et dans l’ensemble, une grande peur et une grande faiblesse intellectuelle face à ce fléau que l’on n’ose pas nommer ni combattre en tant que tel…
Il faudrait à la France un pouvoir stable et indépendant qui pourrait mener ce combat au nom de la pérennité de la Nation, en expliquant au peuple français les tenants et les aboutissants du problème; la république, même si certains sont bien intentionnées à ce sujet, ne le fait pas et ne le fera pas -du moins d’une manière significative- tout simplement parce qu’elle ne peut pas le faire; et elle ne peut pas le faire car, dès son origine, elle a faussé l’idée de Nation, de nationalité; elle l’a pervertie et dénaturée en l’idéologisant: pour elle, à partir de la révolution, n’est pas Français celui qui reçoit et accepte de transmettre un héritage donné, et qui désire poursuivre et prolonger une communauté de destin; est français toute personne qui fait siens les idéaux révolutionnaires; c’est la porte ouverte à ce qu’avait entrevu Chateaubriand lorsqu’il évoquait finement ces « chemins de passage, ouvert à tous les vents… » (1)….
Aujourd’hui, ou tout s’accélère, et avec la mondialisation, on assiste à un emballement de la machine. Comme nous le disions au début, il suffit de lire les journaux ou d’écouter les radios et les télés pour découvrir à quel point les squats se multiplient sur le territoire; les riverains s’inquiètent, mais « on » ne semble pas vouloir remonter aux sources intellectuelles du mal; « on » ne semble pas vouloir poser le problème dans son ensemble, sa globalité; or, si on ne procède pas ainsi, on ne résoudra rien; il faut avoir le courage de dire tout net que l’actuelle « politique » d’accueil inconsidéré des étrangers (qui est tout sauf une politique digne de ce nom) est suicidaire et fausse à double titre, et dans la forme et dans le fond…. (à suivre…..)
(1): Mémoires d’Outre Tombe, la Pléiade, tome II, page 15. Chateaubriand avait, dès le début vu et senti le danger et, s’il ne pouvait bien sûr pas se figurer l’état actuel de nos rues, il en a eu du moins l’intuition; ce simple exemple montre bien que, dès le début, les royalistes ont bien eu conscience des dangers funestes que représentaient les conceptions révolutionnaires dans ce qu’elles avaient d’idéologique et d’abstrait…
VERDU sur Éloquence : Tanguy à la tribune,…
“Il est bon !!”