…Elle est fausse dans le fond, car la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, cela a été dit maintes fois, y compris par des personnalités de gauche (Rocard est « l’inventeur » de la formule); en y logeant des masses de plus en plus grandes d’immigrés pauvres, voire misérables, comme on le fait actuellement, on tire le pays vers le bas, on l’appauvrit en augmentant ses charges (2). Le résultat de courses sera que, peu à peu, on aura appauvri un pays autrefois riche (la France), on l’aura fait disparaître en tant que pays développé, pouvant aider à soulager la misère dans le monde; mais on n’aura pas fait disparaître ni même reculer la misère et la pauvreté sur terre pour autant…..
Bien au contraire, elle seront encore plus fortes, puisqu’il y aura un pays riche de moins (qui ne pourra donc plus aider les pauvres qui, eux, seront toujours aussi nombreux…). Mauvaise intuition, donc, au départ (dans la conception même du problème), mais aussi inefficacité tragique à l’arrivée, dans le traitement concret dudit problème: c’est là que l’on voit bien que cette « politique » actuelle -mauvaise dans le fond- est mauvaise aussi dans la forme, à cause du manque total d’efficacité dont font preuve les soi disant et auto-proclamés « généreux » du « parti immigrationniste »: ils ne sont généreux qu’en apparence; quel est le résultat de leur coup de force permanent? Supprimer la misère? Pas du tout! Transplanter seulement la misère!
Les roms misérables en Roumanie deviendront des roms misérables vivant dans un campement de tôles sordides sous une bretelle d’un autoroute parisienne; les Maliens miséreux de Bamako iront brûler dans un hôtel insalubre et vétuste, en fait une quasi ruine, où ils se sont entassés à plus de cent (alors que, neuf, cet hôtel ne pourrait recevoir qu’une cinquantaine de personnes); les uns seront victimes des marchands de sommeil, les autres tomberont dans les diverses formes d’exploitation, de délinquance ou de marginalisation qui alimentent tristement les rubriques des faits divers; et pour les filles, bien sûr, ce sera le trottoir, un trottoir barbare, ignoble et dégradant évidemment, pour elles d’abord et pour notre pays aussi… etc…etc…Voilà un beau résultat!… (à suivre…..)
(2) parallèlement, les « riches » s’en vont, chassés par l’ISF, et les jeunes, découragés par un manque réel de perspectives, vont de plus en plus nombreux tenter leur chance à l’étranger: la république exporte les français travailleurs, créateurs d’emplois et de richesse -qui vont travailler, créer, enrichir ailleurs…- et elle importe des miséreux; cela ne pourra pas durer éternellement; viendra, très vite, un moment où le poids des catégories pauvres étant plus important que celui des catégories aisées, la société basculera; elle sera devenue une société du tiers-monde, une de plus….
« Les roms misérables en Roumanie deviendront des roms misérables vivant dans un campement de tôles sordides sous une bretelle d’un autoroute parisienne etc.. ». Certes, mais les maliens et les roms et tant d’autres pourront annoncer à leurs congénères qu’ils disposent sans rien faire d’un revenu deux ou trois fois supérieur à celui qu’ils gagnaient à la sueur de leur front dans leur pays, attirant ainsi leur convoitise. De plus, s’ils veulent garder un peu de dignité, lesdits immigrés auront intérêt à demeurer le plus longtemps possible dans le référentiel de leur pays d’origine, qui leur laisse une position de privilégiés et non d’assistés défavorisés. D’où le mépris dans lequel les immigrés nous tiennent et l’incapacité dans laquelle ils sont d’adopter en profondeur nos coutumes. La réalité est donc tragique car plus nous investissons pour les « intégrer », plus ils ont intérêt, sur le plan comptable et culturel, à conserver une distance entre eux et nous. Cette situation est explosive car elle se différencie de toutes les immigrations antérieures (italiens,polonais, etc) non seulement par la distance culturelle plus grande, mais aussi par le fait que ces immigrants respectaient notre civilisation et l’admiraient. Il en est tout autrement aujourd’hui: les immigrés sont en moyenne beaucoup plus jeunes que les français de souche et n’ont aucun respect pour nous. Le différentiel de niveau de vie est donc perçu non seulement comme une injustice, mais comme un défi au bon sens.