Dans les départements d’outre-mer, les territoires d’outre-mer et les collectivités d’outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane et Réunion; Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuba, Polynésie; Mayotte et Saint-Pierre-et-Miquelon), 190.000 fonctionnaires ou retraités de la fonction publique bénéficient d’un incroyable réseau de privilèges. En 2002, date du rapport rédigé par le député UMP Marc Laffineur, ces cadeaux ont coûté aux contribuables français 2,2 milliards d’euros. Soit l’équivalent de 5% de l’impôt sur le revenu. Sous les tropiques, le salaire des fonctionnaires, collectivités locales et hôpitaux marquent une sur-cote de 40 à 108% par rapport à la métropole. S’y ajoutent les « primes d’installation », de douze à seize mois de salaire, les « indemnités d’éloignement », de 10 à 23 mois de traitement en plus pour deux ans de service, des exonérations fiscales de 30 à 40%, des congés payés supplémentaires tous les trois ans avec billets d’avion gratuits pour toute la famille et une retraite majorée de 35 à 75% pour les serviteurs de l’Etat qui y terminent leur vie….
…..Aujourd’hui en Ile-de-France 90 immeubles appartenant à la Banque de France offrent à des employés en activité, à des retraités et parfois à de simples initiés, des loyers inférieurs de 30% au moins à ceux du marché. Un privilège qui parait bien minime rapporté aux activités immobilières de la Banque de France dans le quartier du Palais Royal. Ainsi, rue de Valois, face à son siège social installé côté pair, la respectable institution ne possède pas moins de 19 immeubles ouvrant sur le calme des jardins du Palais Royal. Gouverneurs, sous-gouverneurs, directeurs généraux, retraités, « amis »de la Banque de France, les bénéficiaires de ces somptueux appartements loués à des prix dérisoires constituent un véritable Bottin mondain de ce qui se fait de mieux dans le monde de la politique, des affaires ou de la banque internationale…
…..Et que dire des fonctionnaires détachés dans les organismes internationaux, type OTAN, Conseil de l’Europe, Banque Mondiale ou FMI. Ces salariés surpayés bénéficient en outre, du haut en bas de la hiérarchie, d’une exonération totale ou partielle de l’impôt sur le revenu…Chacun sait que l’employé d’Air France paie 10% d’un billet d’avion sans réservation, pour toute sa famille, autant de fois qu’il le désire; que celui de la SNCF ne paie pas ses voyages en train (sauf sa réservation sur TGV); que le salarié d’EDF bénéficie (en plus des avantages liés au comité d’entreprise le plus riche de France) d’une réduction de 90% sur ses factures d’électricité; que les vacances des postiers, des agents de France Telecom ou de la Caisse des Dépôts jouissent de prix records en raison d’organismes sociaux internes particulièrement bien dotés…. (à suivre…)
(source: idem.)
Débarassons nous donc de ces DOM TOM qui nous coûtent si cher. Vous êtes choqué que je déchire la tunique sans couture de la France éternelle? Mais croyez vous que ces gens resteraient français si nous ne les payions pas pour cela?