Nous avons déjà dit ce que nous pensions de Ségolène Royal après ses déclarations de l’été 2007. Et nous ne serions pas revenus sur le sujet si elle ne donnait pas à nouveau le bâton pour se faire battre, en l’ocurrence avec son nouveau livre « Ma plus belle histoire, c’est vous », publié chez Grasset, dont elle est venue faire la pub au 20 heures de TFI, le mardi 4 novembre. Nous nous en tiendrons à cinq remarques:
Premier point: cette déclaration: « je suis peu douée pour l’hypocrisie »: ca c’est la meilleure! On se souvient que, quelques semaines à peine après l’élection, elle avait surpris tout le monde en affirmant qu’elle n’avait jamais cru à deux mesures phares de son « programme »: la généralisation des 35 heures et « le Smic à 1500 euros ». Avoir cherché à se faire élire en proposant ces deux mesures, puis dire après qu’elle n’y croyait pas: si ce n’est pas de l’hypocrisie, ce ne peut qu’être de l’inconscience (ou les deux à la fois?). Dans un cas comme dans l’autre, de toutes façons, ce n’est pas brillant…..(le PS lui-même avait parlé de « duplicité » et de « provocation »….)
Deuxième point: parlant du PS justement, et de ses ténors qui ne l’ont pas -ou mal- soutenu (1) elle ajoute: « J’aurais dû ruer dans les brancards. M’organiser. Les commander. Ne pas attendre ». Elle dit s’en vouloir: « J’ai manqué de poigne à ce moment-là » (de n’avoir pu obtenir du PS un contre-meeting le jour du lancement de la campagne de Nicolas Sarkozy). Une simple question: elle n’arrivait même pas à diriger le PS ( « son » parti!), et elle a vraiment pensé qu’elle arriverait à diriger la France? On reste dubitatif……(à suivre…..)
(1): en bonne socialiste qui se respecte, Ségolène pense bien sûr que rien n’est de sa faute, que tout est de la faute des autres, et principalement des siens! c’est l’un des seuls mérites de son bouquin: nous montrer qu’elle n’a pas changé et qu’elle ne changera pas; qu’elle n’a rien appris et qu’elle n’apprendra rien; et que du coup il n’y a rien à attendre d’elle, pas plus aujourd’hui qu’hier: c’est pour cette raison qu’elle a perdu, mais elle ne peut pas s’en rendre compte étant donné sa tournure d’esprit; elle ne peut ni ne veut admettre qu’elle devrait remettre en cause d’abord et son programme et sa campagne, c’est à dire elle même. La vraie question est: politiquement, Ségolène Royal est-elle autiste?…..
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”