C’est pas lui, et c’est pas sa faute! C’est la faute de la France, qui savait (soi disant…) et qui l’a laissé faire; c’est la faute de ses « contacts » locaux qui l’ont trompé. Bref c’est la faute de tout le monde, mais pas la sienne! Cela ne vous rappelle rien? Revoilà encore la bonne vieille façon de penser socialiste….J’y suis pour rien, c’est-la-faute-aux-autres…..
On notera au passage que ce personnage n’hésite pas, dans le même temps qu’il appelle la France à l’aide, à baver sur elle afin, comme le notent les journalistes, « de se mettre dans la poche une partie de la salle en jouant sur ses sentiments anti-français »: belle mentalité! D’un côté on vient pleurer (« Allô maman, bobo…. »), de l’autre on tient un discours anti national! A drôle de type, drôle de mentalité, et la logique est respectée…..
Qu’a dit Eric Breteau, depuis qu’il parle pour assumer sa (difficile) défense de trafiquant d’êtres humains, pris la main dans le sac en flagrant délit de traite négrière? Il a développé successivement deux types d’arguments, tout aussi minables et tout aussi peu reluisants les uns que les autres.
Une première batterie d’arguments consiste à se retourner contre ses collaborateurs locaux, trois tchadiens et un soudanais. Ce n’est pas très joli, mais bon….c’est Breteau! Ainsi l’interprète soudanais Souleïmane Ibrahim Adam lui a, assure-t-il, présenté les enfants (103 au total) comme étant soudanais. Et, voilà l’argument qu’il croit être l’argument massue: « ne parlant ni le massalit, ni le zaghawa, je ne vois pas comment nous aurions pu démasquer cette supercherie ». Comment n’a-t-il pas vu que cet « argument » allait se retourner contre lui? Précisément, s’il ne parle pas les langues locales, comment peut-il penser un seul instant avoir une action et une influence quelconque dans la région? Il faut s’en remettre, dans ce cas-là, aux organisations officielles dûment mandatées qui, elles, ont tous les interprètes et traducteurs nécessaires.
On ne s’improvise pas sauveur d’enfants en terre étrangère, dont on ne parle pas la langue. N’est pas Dieu Tout Puissant qui veut, et Zorro ou Superman c’est au cinéma….A faire ce qu’il a fait, à jouer comme il a joué, Eric Breteau montre ce qu’il est vraiment: un fou dangereux, incompétent et incontrôlable; un « allumé ». Quelqu’un que l’on peut tromper aussi facilement, et que l’on peut à ce point rouler dans la farine est un individu qui ne peut que faire arriver des catastrophes, et qui doit se mêler de tout sauf d’humanitaire en zone de guerre (sujet sensible, relevant de vrais professionnels, et chose trop sérieuse pour être confiée à un zozo de son espèce…).
Mais très vite ce drôle de type, idéologue jusqu’au trognon, et régnant sur ses troupes un peu à la façon d’un gourou qui règne sur sa petite secte, « tombe le masque » et montre son deuxième vrai visage: après le lâche qui balance ses anciens potes, voici le membre du « parti immigrationniste » qui dévoile sa méthode et ses buts: «Monsieur le président, avec votre permission, je vais faire un peu de politique. En effet, ce n’est pas parce que certaines personnes en France veulent intégrer l’usage de tests ADN dans la législation qu’il n’y a dans mon pays que des racistes. Mais vous avez raison, il y a beaucoup de gens qui auraient été bien embêtés de voir débarquer 103 petits Africains. Eh bien je vais vous dire : ces gens-là, on était bien content de les embêter en obligeant la France à s’impliquer dans le drame du Darfour. »
Y a-t-il quelque chose à rajouter? Tout est dit, et nous en avons assez entendu. Nous connaissons maintenant suffisamment Eric Breteau, sa mentalité, ses idées, son programme et ses buts. Mi allumé mi agitateur, ce type-là est un concentré de tout ce qui peut déplaire!
Déplaire? doux euphémisme! répugner serait un terme plus approprié….
Il y a aussi le volet « argent » dont on parle peu, mais qui représente des sommes importantes en France et relativement énormes au Tchad (rapporté au pouvoir d’achat).
Les enfants ont-ils été « monneyés » à l’africaine ?