Levée de boucliers contre le projet Dati sur les centres fermés pour pédophiles: mobilisation générale !
On le sait, le projet de loi créant des centres fermés pour les pédophiles en fin de peine suscite l’opposition des avocats et magistrats de gauche, ainsi que des défenseurs des droits de l’homme ou des détenus. Ce projet de la garde des Sceaux, Rachida Dati, prévoit que les détenus condamnés à au moins quinze ans de prison pour meurtre, assassinat, torture, acte de barbarie ou viol sur mineur ne seront plus automatiquement remis en liberté après avoir purgé leur peine. Ils pourront être placés indéfiniment dans des centres fermés si une commission pluridisciplinaire les juge encore dangereux. Pour notre part, il nous semblerait encore plus simple de ré-introduire dans l’arsenal des peines une vraie perpétuité, mais bon….
Dans un communiqué commun, les opposants au projet « s’inquiètent de voir apparaître, pour la première fois dans notre droit pénal, une peine seulement fondée sur la dangerosité supposée d’un citoyen, hors de tout contexte de récidive ». Selon eux, « cette nouvelle peine qui ne connaît pas de limite dans le temps s’apparente à une véritable lettre de cachet » qui permettait, sous les Rois, l’incarcération sans procès.
Le sujet est, en effet, délicat, et mérite une réflexion approfondie. Il est certain que, normalement, après sa peine purgée, un détenu doit être remis en liberté. Tout le monde est d’accord là-dessus. On peut donc comprendre celles et ceux qui s’inquiètent. Ce à quoi la Garde des Sceaux répond que la rétention est une mesure, pas une peine. On peut donc comprendre, là aussi (et même approuver, ce qui et notre cas…). Mais, au final, le problème vient de l’explosion et de la croissance exponentielle des actes de récidive. Les récents drames -le dernier en date étant l’assassinat de la jeune Anne-Lorraine – ne rendent-ils pas légitime la réflexion sur les moyens possibles « d’éviter ça »?
Philippe Schmitt (le père d’Anne-Lorraine) rappelle l’avis des psychiatres, sur lequel on s’est basé pour libérer celui qui allait devenir l’assassin de sa fille: « Le sujet ne présente pas un état dangereux au sens psychiatrique; le sujet est ré-adaptable socialement sans difficulté majeure. Le remords exprimé et la culpabilité associée au profil psychologique du sujet rendent peu probable la récidive de ce type de comportement ».
Non, c’en est trop pour les idéologues obtus de gauche et d’extrême gauche. Déconnectés, sur ce point comme sur tant d’autres, de la réalité, et pas du tout « en phase » avec les préoccupations des citoyens, la seule idée que l’on « entrave la liberté » les fait hurler: mais, pour en revenir à la jeune Anne-Lorraine, n’est-ce pas sa liberté à elle qui a été définitivement « entravée », un dimanche matin, lorsqu’elle fut attaquée et assassinée par un violeur récidiviste? or, de cela ils ne parlent pas…. (à suivre…..)
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”