« La commission Attali suggère l’immigration de nombreux étrangers, qui travailleraient dans des secteurs d’activité où on ne trouve pas en France les compétences nécessaires…
…Cette suggestions met en évidence un fait qui semble avoir échappé à la commission: le système scolaire et universitaire français ne tient pas compte des besoins de la société. On pousse vers les études longues des jeunes qui en sont incapables, ou qui n’ont pas la motivation nécessaire, et à qui on ne donne aucune chance de développer des aptitudes manuelles ou techniques, méprisées par ailleurs, de sorte qu’il ne faut pas s’étonner si on manque d’artisans et de techniciens de base.
Dans un pays qui compte 2 millions de chômeurs, 1 million de RMIstes, on ne sait combien de pré-retraités, et plus de fonctionnaires que les pays voisins, la suggestion de la commission Attali est accablante. Elle l’est d’autant plus que, dans le cadre du rapprochement familial, ces travailleurs étrangers feraient évidemment venir leur familles. Au lieu de favoriser une immigration dont on voit aujourd’hui les problèmes qu’elle pose et les coûts sociaux qu’elle entraîne, pourquoi ne s’attache-ton pas d’urgence à réaliser une meilleure adéquation entre les études des jeunes et les besoins de la société? »
André Rosset (Le Figaro Magazine, Samedi 2 février, courrier électronique)
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”