En ce qui concerne le déferlement de critiques qui s’est abattu en février sur Nicolas Sarkozy, Yves Jégo a donné une assez fine analyse de la situation:
« Les forces les plus secrètes du conservatisme doivent être très puissantes en France. Elles ont bien compris que Nicolas Sarkozy veut engager la rupture dans tous les domaines et, du coup, elles ont décidé de s’attaquer à lui. Il y a d’un côté ceux qui désespèrent de la gauche, et qui, n’ayant plus d’armée officielle, veulent développer une forme de terrorisme intellectuel dans notre pays. De l’autre côté, viennent s’ajouter ceux qui veulent garder leurs avantages acquis et qui ont peur du changement.
Il y a là une conjonction d’intérêts inédite sous la cinquième république. C’est la première fois que l’on veut « abattre » avec tant de force un président de la république alors qu’il n’y a pas de crise politique et sociale, ni même de grève massive…. »
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”