Ou quand certains, à gauche, manifestent une indignation à sens unique….
A Poitiers des étudiants et des professeurs se sont mobilisés pour refuser l’affectation d’un professeur, Benoît Fleury, en raison de son passé au sein du mouvement étudiant de droite GUD (Groupe union droit). Reçu major à l’agrégation d’histoire du droit, M. Fleury a la droit de choisir l’université où il veut enseigner et son choix s’est porté sur Poitiers.
Dans un communiqué publié lundi 25 février, le conseil d’administration de l’université « prend acte avec la plus vive inquiétude de l’éventuelle nomination de Benoît Fleury et regrette que la procédure d’affectation des agrégés du supérieur ne laisse aucun droit aux instances de l’université, ni à son président, de s’opposer au recrutement d’un ancien dirigeant d’un groupuscule violent d’extrême droite ».
Le conseil a officiellement demandé au président de la République de ne pas procéder à la nominationà Poitiers de M. Fleury. Des étudiants ont annoncé leur intention de perturber ses cours.
Fort bien, sauf qu’il n’y a pas si longtemps on n’avait pas entendu ces étudiants et ces professeurs s’élever contre la nomination d’un certain Boudarel. Ce communiste avait rejoint durant la guerre d’Indochine le Viet Minh, avait été nommé commissaire politique dans un camp de prisonniers, où il s’était rendu coupable de tortures contre des soldats de l’Armée française. Il avait même été condamné à mort par contumace en juin 1953.
Cela ne l’a pas empêché d’être nommé professeur à Paris VII Jussieu en 1970, comme spécialiste du Vietnam !
VERDU sur Éloquence : Tanguy à la tribune,…
“Il est bon !!”