le prix citron: à François Bayrou, mauvais perdant et trop « florentin ». Il a attribué sa défaite à Pau au maintien du candidat PS, soutenu par l’UMP, ce qui a occasionné une triangulaire, laquelle lui fut fatale…
Du moins c’est ce qu’il dit. Car les Palois ont parfaitement compris qu’en s’emparant du marche-pieds de Pau, Bayrou ne s’intéressait qu’à lui et à sa candidature de 2012, et non à la ville elle-même. Et, comme l’ensemble des français, ils n’ont pas compris où voulait en venir ce « général de l’armée morte » qui, à force de calculs savants et compliqués, à d’abord sabordé le parti dont il disposait pour, ensuite, constituer à la va vite un rassemblement hétéroclite et incohérent dont les membres s’allient, c’est selon, à la droite, à la gauche ou même…au PC ! Pas très mobilisateur…..
le prix orange: à François Fillon, pour la lucidité de ses propos au micro de RTL, le 13 mars dernier:
« …J’ai écrit depuis des années, j’ai essayé de démontrer qu’une des grandes faiblesses de notre pays c’était son instabilité gouvernementale…
Malgré des Institutions qui donnent une stabilité politique, la France est le seul pays européen -un petit peu avec l’Italie, mais même l’Italie fait mieux que nous sur une longue période- à changer de gouvernement à un rythme qui est, en gros…tous les 18 mois. Et depuis 20 ans qu’est-ce qu’on voit? On voit des majorités qui prennent des engagements vis à vis des français, qui commencent à les mettre en oeuvre, et puis à la première élection intermédiaire perdue, à la première difficulté avec l’opinion on remanie, et on change de politique…. »
Des propos à rapprocher de ceux qu’il a tenus récemment sur « la nécéssité de la durée », une notion ignorée par la plupart des membres du Pays légal, et absente même de leurs pensées….
corcelles sur Quand, il y a 155 ans,…
“Je comprends mal la fureur de Barbey car si Flaubert – qui se prenait pour Mme…”