Le mardi 18, entre 24 et 55 % des personnels de l’Éducation étaient en grève. à l’appel du SNES et des syndicats SUD. Le motif ? : 11.200 postes disparaîtront à la prochaine rentrée, et surtout « 80.000 suppressions d’emplois sont programmées », pour le seul Ministère de l’Education Nationale.
Si seulement cela pouvait être vrai ! Cela resterait encore tout à fait insuffisant, mais ce serait un premier pas, timide, dans la bonne direction.
Gérard Aschiéri est donc revenu devant les caméras, et nous a ressorti -pour la millionième ou la milliardième fois…- le même topo: « Il faut plus de moyens !… » Au fait, pourquoi parle-t-il encore ? Puisque c’est pour répéter toujours la même chose, il pourrait s’économiser et faire comme chez les bouddhistes de l’Himalaya: s’enregistrer dans un moulin à parole, que l’on ressortirait une fois par semaine, et cela reviendrait au même… Il devrait y songer…
Plus sérieusement, si lui et le siens veulent toujours plus de moyens (pour une population scolaire qui du reste, hélas, diminue…), que ne demande-t-il la suppression des 30.000 postes de professeurs détachés (1), qui n’enseignent pas et qui sont payés à plein temps pour leurs activités syndicales ? C’est à dire, concrètement, pour faire du militantisme de gauche ? Et le retour de ces professeurs devant leurs élèves ? Cela en ferait, des moyens, non ?…
(1): d’ailleurs probablement plus; certains -qui sont pourtant « de gauche »– ont même avançé le chiffre de 60.000….
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