A l’occasion du Dimanche de Pâques, « notre premier dimanche », Marie-Joëlle Guillaume redit pourquoi il faut se battre pour garder tout son sens à ce jour (1)…
… »…L’homme n’est pas une bête de somme, faite pour travailler sans horizon, ni du gibier de consommation, fait pour acheter et vendre jusqu’à épuisement, ni une espèce d’écran plat, fait pour refléter à longueur de journées le déversement des images du monde…
….l’espace de liberté du dimanche, temps par essence non productif, donc ouvert à la dimension transcendante de la personne, lui est aussi nécessaire que l’air qu’elle respire. Nous avons besoin de rites et de rythmes, toutes les civilisations connaissent l’alternance entre le temps voué aux activités ordinaires et le temps donné au sacré. L’existence d’un temps réservé, échappant aux pouvoirs et aux conditionnements du quotidien, est le garant de la liberté spirituelle. Il y a un esclavage de la consommation, or l’économie n’est pas le dernier mot de tout.
Face aux menaces que certains projets gouvernementaux font peser sur le respect du dimanche, il revient aux chrétiens, forts de leur espérance, de se battre pour sauvegarder la vraie liberté de tous ».
(1): « Famille Chrétienne », n° 1575, du 22 mars 2008.
Claude Armand Dubois sur Mathieu Bock-Côté décrypte – pour JDNews…
“Un bon directeur peut faire la différence et entraîner derrière lui tous les suiveurs qui abandonneront…”