Notre implacable censeur de la Halde devrait commencer à s’inquiéter. Il vient d’être éclaboussé pour la troisième fois par une décision de justice…
La cour d’appel de Versailles a en effet reconnu Renault coupable de discrimination raciale envers deux ex-salariés, qui estimaient avoir eu des carrières moins intéressantes que leurs collègues blancs à cause de leur origine.
L’ancien président de Renault, qui dirige actuellement la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), a réagi aussitôt en expliquant que l’entreprise « avait toujours condamné le racisme sous toutes ses formes », et ne pratiquait « en aucun cas la discrimination raciale »…
Peut-être, mais cela reste à prouver, vu la décision de la cour d’appel. Et cette décision « fait désordre », comme on dit familièrement…
Les 2 ex-salariés « discriminés » (horresco referens…) étaient employés chez Renault de 1971 à 2003 pour l’un et de 1983 à 2004 pour l’autre. Or Louis Schweitzer fut Pdg du groupe de 1992 à 2005 (il en reste président du conseil d’administration): il ne peut donc s’éxonérer de toute responsabilité dans cette « sale affaire » qui lui tombe dessus après qu’il ait été condamné une première fois fois par la justice belge (à l’occasion de la liquidation de l’usine Renault de Vilvorde), et une deuxième fois par la justice française (dans l’affaire des écoutes téléphoniques de l’Elysée)…
Comme quoi certains donnent des leçons aux autres, qui feraient mieux de balayer devant leur porte…
Baizeau Jean- Brice sur Mathieu Bock-Côté décrypte – pour JDNews…
“Parler et écrire pour ne rien dire ! La pensée caoutchouteuse, déversée en chasse d’eau persécute…”