De Philippe Oswald, ces quelques lignes tirées de son édito de FC du 26 Avril (n° 1580):
« ….la libération attendue n’est définitivement pas au rendez-vous. L’avenir radieux qu’une génération -la mienne- avait cru inaugurer en proclamant la fin de tous les « tabous » -ni Dieu, ni maître, ni père, ni famille, ni patrie-, et l’avènement du bonheur sans fin par la révolution sexuelle, n’était qu’un leurre cruel.
Le rêve du « jouir sans entraves » dans une société ayant brisé ses chaînes s’est fracassé contre les lois de la nature humaine tout en sombrant dans l’exploitation mercantile du sexe.
La fraternité des manifs a été engloutie dans le « tout-à-l’égo » –formule de Patrice de Plunkett, ndlr– d’une société sans pères et sans repères.
Confrontés aux regards sans indulgence de leurs enfants, les soixante-huitards broient du noir: « On a fait 68 pour ne pas devenir ce que nous sommes devenus », constate le caricaturiste Wolinski….. »
Marc Vergier sur 2024 : Le taureau par la…
“Cher Pierre Builly, vos remarques sont toujours les bienvenues. Je ne garde pas la même impression…”