Lundi 5 Mai, sur LCI. midi dix. Jean-François Rabilloud interroge, comme tous les jours, Christophe Barbier. Celui-ci va se livrer à son habituel tour d’horizon politique. On est à deux jours de la prochaine manifestation de lycéens et, incidemment, Christophe Barbier lâche un pavé dans la mare.
Curieusement, Jean-François Rabilloud et Audrey, sa journaliste-collaboratrice du jour, ne réagissent pas, comme s’il s’agissait de quelque chose de tout à fait normal ou, au contraire, de quelque chose sans aucun intérêt. Et pourtant…
Qui ne connaît l’ineffable Gérard Aschiéri, et son sempiternel couplet, toujours identique, au mot près: « Il faut plus de moyens pour l’éducation!… »
Or Christophe Barbier, emporté par son élan – comme d’habitude… – balance: « Depuis 2003, les jours de grève dans l’Éducation Nationale ne sont plus payés…c’était une première nouveauté, l’époque Fillon… »
Étranges moeurs, dans notre république, que d’avoir accepté de payer les jours de grève jusqu’en 2003, non ? D’ailleurs, on observe depuis 2003 et qu’on ne les paye plus, qu’il y a beaucoup moins de jours de grève dans l’Éducation Nationale, et aussi beaucoup moins de grévistes: ceci explique cela…
Mais tout de même, si l’on fait une simple estimation « à la louche », tant de jours de grève payés, pendant tant d’années, à tant de profs, jusqu’à ce qu’on ferme le robinet, cela a dû en faire du fric, non ? Une quantité très importante de « moyens », qui auraient peut-être pu être utilisés d’une façon plus judicieuse ?
Qu’en pense l’ineffable Gérard Aschiéri ?…
« Qu’en pense l’ineffable Gérard Aschiéri ?….. »
Ce verbe n’est pas dans son dico de poche.