Lundi 26 mai, l’avocat du gendarme, Maitre Lionel Escoffier s’est déclaré satisfait que l’on ait requalifié les faits : on est passé de « l’homicide volontaire » au « coups mortels », la différence est évidemment énorme…..
Il a ensuite contre attaqué, indiquant que le militaire a agi « dans les conditions de l’application stricte des règles de l’usage de l’arme en matière d’un individu dangereux » alors que des enfants se trouvaient environ à 25 mètres de l’endroit où s’est produit le drame.
« Et il faut savoir aussi que dans la zone mitoyenne à la gendarmerie se situe une institution religieuse où il y avait des enfants en internat », a déclaré Me Lionel Escoffier. « A ce moment-là, l’intime conviction du gendarme était qu’il y avait absolue nécessité de faire usage de son arme pour stopper l’évadé en tirant dans la nuit vers les membres inférieurs », a-t-il ajouté.
Rappelons que l’homme, qui n’était pas un enfant de coeur, a été tué vendredi 23 mai au soir, alors qu’il s’enfuyait menotté de la gendarmerie où il était gardé à vue pour une affaire d’agression à main armée et de séquestration (tout de même…)
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