Le placement en détention du gendarme, dont la suspension a été demandée samedi 23 mai par Michèle Alliot-Marie, provoque un fort émoi parmi les forces de l’ordre, la gendarmerie et la police.
Le mensuel L’Essor de la gendarmerie et l’Union nationale des personnels retraités de la gendarmerie ont fait part de leur indignation….
Le syndicat rappelle que le gendarme appliquait les prescriptions de l’article L. 2338-3 du code de la défense, autorisant les officiers et les sous-officiers de la gendarmerie à faire usage de leurs armes « lorsque les personnes invitées à s’arrêter cherchent à échapper à leurs investigations et ne peuvent être contraintes de s’arrêter que par l’usage des armes ».
Ceci étant, rappelons tout de même que le « crime » (!) reproché au gendarme est passible de vingt ans de prison ! Voilà comment la république traite, et récompense, ceux qui servent l’ordre et défendent la Loi ? La place de ce militaire n’est pas en prison…
Pendant ce temps là, les proches de la victime se sont constitués partie civile (un comble !…) et parlent d »‘indécence » à propos des soutiens apportés au gendarme. Mais où est l’indécence ? A ce train là, à quand les plaintes des diverses Mafias et des différents groupes de truands devant les Tribunaux, contre l’insupportable harcèlement des forces de police, et contre cette inadmissible entrave au libre épanouissement de leur activité économique ?…
C’est vrai, quoi ! Cela devient insupportable : qu’on arrête ce harcèlement moral, et qu’on cesse d’empêcher les malfrats de trafiquer et de truander en rond ! Pour eux, c’est… indécent !
Paul Leonetti sur Ce crime impuni, contre l’honneur paysan
“il existe une notion qui s’impose à tous : le prix. Il vaut mieux s’interroger sur…”