Lu le 6 juin sur le blog de Patrice de Plunkett (toujours excellent…):
« …Le pétrole est devenu très cher. Il va le rester. Ce choc est irréversible, parce que le pic de production est là et que les stocks décroissent. Le productivisme mondialisé est donc condamné. Il faut repenser toute l’économie : révolution copernicienne ! (Le productivisme aura bientôt l’air aussi obsolète que le géocentrisme). Dans cette perspective, la frénésie des transports routiers apparaîtra comme l’un des symptômes du passé.
Ainsi que l’écrit The Independent : « Le pétrole se fait plus rare alors que davantage de pays en veulent… Les subventions et les baisses de taxes ne font que retarder l’échéance : même si c’est douloureux, il va bien falloir se résoudre à reconfigurer nos économies pour fonctionner aux énergies renouvelables. Un peu partout dans le monde, les gouvernements vont devoir expliquer aux citoyens que le temps des carburants bon marché est révolu… Autrement dit, nous devons commencer à briser notre dépendance à l’égard des énergies fossiles. Les gouvernements et les entreprises doivent investir massivement dans des sources d’énergie durables, comme l’éolien, le solaire et l’énergie marémotrice. Et nous devons tous faire un effort concerté pour économiser l’énergie. »
L’écologie n’est pas une utopie : c’est une urgence. Elle impose le courage (aux dirigeants) et le réalisme (aux citoyens). Ceux qui refusent le réalisme et le courage en porteront la responsabilité aux yeux des générations futures. »
Délire millénariste!!
« Avec la combinaison du forage à l’horizontale et de la fracturation hydraulique, les Etats-Unis exploitent désormais leur réserve gigantesque, et presque intacte, de schistes bitumineux, notamment dans le Dakota du Nord et au Texas, où la production bat déjà son plein. Les Etats-Unis pourraient voir leur production augmenter de 3,5 millions de barils par jour (mbj), portant la production totale du pays à 11,6 mbj de brut et de gaz naturel, d’ici à 2020, et faisant des Etats-Unis le deuxième pays producteur de brut au monde après l’Arabie saoudite »,
explique l’expert et ancien directeur de la société énergétique italienne ENI, Leonardo Maugeri, auteur d’une étude sur le pétrole publiée cette semaine. La révolution technologique dans le secteur pétrolier aux Etats-Unis devrait permettre au premier consommateur de brut d’accéder d’ici à 2020 au deuxième rang d’une production mondiale en pleine expansion, derrière l’Arabie saoudite.
Selon l’étude publiée cette semaine par la prestigieuse université américaine Harvard, un nombre croissant d’analystes prédisent désormais un accroissement « sans précédent » de la production de brut dans le monde dans les prochaines années, loin de la thèse d’un épuisement imminent des ressources pétrolières de la planète. Or selon cette étude, quatre pays devraient contribuer à une augmentation de production globale, conventionnelle et non conventionnelle, d’environ 20 % d’ici à 2020 : l’Irak, le Canada, le Brésil et les Etats-Unis, ce dernier pays bénéficiant en particulier d’une véritable révolution technologique.
Il ne reste pus qu’à décider oùl’on veut aller