On est prévenu, c’est clair, net et précis: la France n’est plus tout à fait à nous, nous n’y sommes plus tout à fait les maîtres……
Le visage n’est pas forcément antipathique, et même pas vraiment méchant, juste un peu dur; et résolu (très résolu…): un noir baraqué, pas exactement « armoire à glace » mais pas loin quand même, marche en tête d’une manif’, portant une banderole: « Ils bossent ici, ils vivent ici, ils restent ici ! »
Voilà, c’est dit, c’est fait. Ce n’est plus nous qui décidons ici, ce sont les hors la loi. Il suffit qu’ils aient mis un pied chez nous, puis accepté un boulot à des conditions le plus souvent déplorables (1), sans avoir bien sûr rien demandé à personne, puisqu’ils sont clandestins. Et après, du coup, ils décident que puisqu’ils sont chez nous, eh bien ils n’en partiront plus !….
Nouvelle illustration du sans-papiérisme, qui consiste à présenter comme un « Droit de l’homme » celui de s’installer chez les autres sans y avoir été invité.
Et ils nous l’imposent, et ils nous le font savoir. C’est comme ça, c’est pas autrement. Vous êtes pas content ? C’est pareil !….. C’est un coup de force -au sens premier du terme, de force physique…- à l’état pur. « Ils » imposent, et « ils »s’imposent (2). Version sans-papiériste du « J’y suis, j’y reste », en quelque sorte…..
Cela a un nom: cela s’appelle, tout simplement, voler leur pays aux gens; s’approprier le pays d’autrui.
Nous nous bornerons à rappeler à ce « hors-la-loi-qui-veut-imposer-sa-loi » ces quelques lignes – prophétiques ?….. – de Maurras.
« …..Ce pays-ci n’est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens, nés par hasard au bord d’un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles, par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie… »
Au point où les choses en sont arrivées, les seuls mots qui viennent à l’esprit peuvent-ils être, en effet, autres que Résistance et Libération ?…..
(1): et qui donc, objectivement, contribuent à déglinguer notre économie, en faisant pression à la baisse sur les salaires, ce qui ne va pas -on en conviendra….- dans le sens du progrès social ! même s’ils n’en n’ont pas eu la ferme intention, le ferme propos, ces clandestins aussi jouent contre notre économie, à laquelle ils portent un mauvais coup….
(2): Quant aux autorités, qui « examinent au cas par cas »les dossiers de ces clandestins (pour les régulariser; le plus souvent….), elles commettent deux fautes dans cette affaire, comme le dit très justement Arnaud Folch, dans Valeurs Actuelles. D’abord, « céder devant des grévistes occupant illégalement leur lieu de travail »… ; ensuite, et c’est encore beaucoup plus grave, « accorder une prime aux fraudeurs. Car, enfin, si ces clandestins ont produit des papiers à l’Assedic, à l’ANPE, à la Sécu et leurs employeurs, c’est qu’ils étaient… faux ! Un délit puni, en théorie, de plusieurs années de prison… La (triste) morale de l’histoire : pour se faire régulariser quand on est « sans papier », il faut devenir… « faux-papier » ! C’est ça, la récompense au mérite ? Pis que scandaleux, pitoyable… »
De toutes façons les clandestins ont l’A M E qui est la couverture de Sécurité Sociale pour les étrangers et qui couvre TOUS leurs frais de santé.
Avec la C M U elle nécéssiterait un remaniement et une attention particulière quant aux gaspillages sinon aux escroqueries multiples.
Ces gens négocient bien, de mon point de vue. Ils posent la « force » sur le tapis vert, ce qui en soi est bonne tactique.
A nous d’être intelligents. Mais c’est beaucoup demander à une société dont beaucoup de soutiers sont sans-papiers ou faux-papiers !
Faudrait peut-être que les « purs blancs » se bougent le cul et aillent prendre leur travaux. Non ?
On préfère taper du pied cinq minutes que « c’est pas du jeu », qu’on « n’est plus maîtres chez nous ». Les fainéants ne sont jamais longtemps maîtres chez eux.
C’est une loi de l’Evolution que la niche écologique occupée par une espèce abâtardie est un jour récupérée par une espèce qui la domine dans la chaîne alimentaire.
Réfléchissez-y.
Cet individu partant sa banderolle n’est qu’un coucou