Voici un extrait de l’éditorial lucide et très pertinent qu’Alexis Brezet a consacré à l’ « affaire » du mariage annulé de Lille, dans Le Figaro Magazine du 7 juin.
On ne peut qu’approuver cette saine colère, guidée par une fine analyse politique. On ne peut qu’être d’accord avec l’éditiorialiste lorsqu’il appelle un chat un chat, et lorsqu’il expose, à son tour, le mécanisme de pénétration de notre Société -en vue de son asservissement- par les tenants d’un certain Islam, « radical et conquérant ». On ne peut qu’être d’accord aussi avec lui quand il signale, à son tour, l’imminence du danger et l’étendue du mal; ainsi que les alliés objectifs de ce danger…..
« …..Il s’est heureusement trouvé dans ce pays une majorité de responsables politiques et de commentateurs pour rappeler quelques vérités d’évidence…..Non, le mariage n’et pas un contrat comme les autres. Non, la femme n’est pas un objet dont l’homme peut disposer à son gré. Non, la justice ne saurait être rendue en fonction des opinions, des croyances ou des préjugés de telle ou telle catégorie de citoyens. Non il ne saurait y avoir en France autant de lois qu’il y a de communautés. Ce fut dit et bien dit. On peut trouver cette unanimité rassurante. On peut aussi juger singulière cette indignation qui, le plus souvent, s’interdit de nommer les choses par leur nom.
Car enfin, ce « communautarisme », ce « relativisme », cet « obscurantisme », dont chacun à juste titre dénonce les dangers, ne sont pas des catégories transcendantales qui planent dans le ciel des idées ! Derrière ces mots abstraits se dissimule une réalité très concrète qu’il faut bien designer, quitte à encourir les foudres de la police de la pensée: celle d’un Islam radical conquérant qui ne reconnaît d’autre loi que la sienne, qui prétend l’imposer partout où il est présent, et qui y réussit de plus en plus souvent.
Fantasme ? Quand, dans certaines piscines, garçons et filles font baignade séparée; quand, dans quelques collèges, on sert indifféremment de la viande halal à tous les élèves par commodité; quand un curé de la région parisienne doit expliquer que son église n’aura pas de cloches pour ne pas « provoquer » le voisinage; quand des candidates aux législatives apparaissent voilées sur leurs affiches électorales, quel mot faut-il donc employer ?
Bien sûr, cette réalité là est douloureuse aux oreilles de tous ceux qui, de droite ou de gauche, à la LCR comme au Medef, chantent depuis quarante ans le refrain du multiculturalisme qui féconde, de l’économie qui manque de bras et de la douceur du Coran. Aveugles à tout, par idéologie ou par intérêt, ceux-là ont vu passer la bataille des foulards islamiques ou des caricatures de Mahomet sans rien retrancher de leur credo. Incorrigibles ? L’affaire du « mariage de Lille » n’aurait pas été inutile si elle leur remettait en mémoire l’avertissement d’Ayaan Hirsi Ali, cette ex-parlementaire néerlandaise d’origine somalienne poursuivie par les fondamentalistes musulmans pour crime d’apostasie: « Les européens doivent comprendre que ce qui se joue aujourd’hui, c’est le socle de leurs valeurs et de leurs principes les plus fondamentaux. »
En effet: le comprendre avant qu’il ne soit trop tard, c’est vital. On ne pourrait pas dire, sinon, qu’on n’avait pas étét prévenus…..
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“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”