Les faits, révélés par Le Parisien, ont été confirmés depuis par la préfecture du Val-d’Oise : vendredi 30 mai en fin de matinée, à Villiers-le-Bel, un élève du lycée professionnel Pierre Mendés-France s’est jeté à la gorge d’une enseignante.
Il a fallu, selon le journal, l’intervention des autres élèves pour arrêter cet adolescent de 14 ans, rendu furieux par des remarques de la-dite enseignante. A l’origine de cette crise d’agressivité, une discussion générale entre la prof et les élèves de sa classe pour faire le bilan de fin d’année: l’enseignante lui avait reproché « un comportement perturbateur » avant de se retrouver « saisie à la gorge ».
La victime, âgée d’une quarantaine d’années, a été transportée vendredi « non blessée mais choquée« à l’hôpital de Gonesse d’où elle est ressortie quelques heures plus tard, a-t-on précisé au cabinet du préfet. S’il faut en croire Le Parisien, elle portait des marques de strangulation. (tout de même ! charmant !…..)
L’adolescent, inscrit en 3ème développement professionnel, « une classe particulièrement difficile » selon Le Parisien, a été interpellé dans les locaux de l’établissement avant d’être placé en garde à vue à Sarcelles. Il a été remis à ses parents le même jour, et le lycée a été fermé l’après-midi. Le proviseur a déposé plainte au nom de l’école et les professeurs ont manifesté devant leur établissement, avant de parler à nouveau de leur « droit de retrait ».
Il s’agit bien de cela ! Ils feraient mieux de se réunir entre eux et d’oser reconnaître enfin, franchement et lucidement, qu’ils se sont lourdement trompés, et qu’ils n’ont que les conséquences de leur(s) erreur(s). Même si chaque professeur ne se rend individuellement pas coupable de cela -c’est une évidence…- on ne peut que constater que l’enseignement baigne, dans son ensemble, dans un climat moral et mental délétère, dans lequel l’autorité est presque systématiquement sapée, voire moquée ou même carrément refusée.. Qu’il s’agisse de l’autorité « pratique » (« au niveau du vécu », comme ils disent dans leur jargon…) ou, pire encore, de l’Autorité avec un « A » majuscule, c’est-à-dire l’idée même de respect dû au Savoir et au Maître qui le dispense.
C’est un autre aspect de l’héritage empoisonné des soixante-huitards. Eric Zemmour l’a très bien résumé: « Les pédagogies non directives ont été parfaitement assimilées par les sauvageons. Ceux qui criaient eux-mêmes, « CRS, SS » en 68, ou ceux qui les admirent, venus un peu après, sont effrayés aujourd’hui par la violence de cette progéniture qu’ils ont façonnée, et dont la violence leur échappe; pitoyables, ils font alors jouer aujourd’hui leur droit de retrait, et supplient la police de les protéger…. ».
Mais ils ne font que récolter ce qu’ils ont semé !…. Ils font partie de ces inconséquents/inconscients que croque Bossuet, dans l’un de ses sermons, lorsqu’il écrit: « …Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes…. »
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”