« …Nous nous trouvons donc ici devant un événement qui dresse une opposition entre notre droit et notre culture, autrement dit, qui met en scène une utilisation de notre droit par une culture qui le contredit.
Une disposition dictée par l’esprit de liberté se voit instrumentalisée par un groupe qui considère notre liberté comme une licence à éradiquer. Un peu comme les communistes autrefois utilisaient la démocratie pour parvenir au pouvoir dans le but ensuite de la détruire.
Cette possibilité juridique de demander une annulation de mariage n’est pas souvent utilisée. Les deux protagonistes en question auraient pu divorcer, j’allais dire comme tout le monde. Que cette clause soit utilisée par un musulman pour une raison pareille, marque à quel point nos institutions peuvent se voir détournées par des communautés qui ne s’inscrivent pas dans nos convictions de liberté et d’égalité.
Et c’est bien ce tableau qui nous fait frémir, impuissants que nous sommes devant ce qui nous apparaît comme un cheval de Troie rusé, irrattrapable, et par ailleurs, facilement triomphant devant notre mauvaise conscience et notre lâcheté onéreuse… »
Baizeau Jean- Brice sur Mathieu Bock-Côté décrypte – pour JDNews…
“Parler et écrire pour ne rien dire ! La pensée caoutchouteuse, déversée en chasse d’eau persécute…”