Le mercredi 11 juin, sur LCI, Christophe Barbier reçoit Pierre Moscovici. Comme à son habitude, et sans s’embarrasser de circonlocutions, il lui pose une question franche:
« La France est d’accord pour extrader Marina Petrella, ex-membre des Brigades Rouges, vers l’Italie. C’est la fin de la jurisprudence Mitterand. Qu’en pensez-vous ? »
Pierre Moscovici n’élude pas la question. Veut-il se démarquer de l’extrémisme insensé d’un Besancenot, qui après avoir fait tout ce qu’il a pu pour essayer de défendre la brigadiste s’affiche ouvertement avec Jean-Marc Rouillan et dîne en ville avec lui ? Sans lui avoir demandé d’exprimer le moindre mot de regret pour ses crimes !.. Quoi qu’il en soit, Moscovici fait cette réponse qui l’honore :
« Je ne suis pas attaché à je ne sais quelle doctrine. Il faut que la Justice fasse son travail, et le terrorisme n’est pas pour moi une activité respectable… »
On peut être les adversaires de certaines personnes, il n’en demeure pas moins que lorsque ces personnes disent des choses courageuses – comme c’est le cas ici – on peut et on doit le porter à leur actif…
Le problème est bien que nous trouvions courageux un type qui dit que la Justice doit passer.