Le Sénat a adopté, contre l’avis du gouvernement, un amendement socialiste visant à inscrire dans la Constitution le principe de « la liberté, du pluralisme et de l’indépendance des médias ».
Après qu’on ait parlé d’y inscrire des déclarations relatives aux langues régionales, au principe de précaution et à tant d’autres choses encore.
C’est Chirac qui a lancé cette « mode » : dès qu’un problème apparaît, hop, on inscrit un article dans la Constitution !
Mais il faut arrêter le délire !
Cette inflation est non seulement grotesque et ridicule, elle est aussi dangereuse. Une Constitution ne peut et ne doit être qu’un texte court, le plus court possible, ne regroupant que les principes essentiels du vivre ensemble (un peu comme l’on parlait autrefois des Lois Fondamentales du Royaume…)
Sinon, si on laisse faire, on aboutira au double naufrage d’un texte devenu totalement illisible et incompréhensible, dans le fond, à force d’ajouts successifs. Et, dans la forme, ensuite, on finira par devoir imprimer un volume entier de la Pléiade pour la contenir, cette Constitution avec tous ces ajouts !
Qui va enfin se décider à crier « Au fou ! » ?…
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”