Brigitte Bardot a donc été condamnée. Le fond de son propos était de demander que les animaux abattus lors des fêtes musulmanes soient étourdis avant que d’être saignées, afin de leur éviter des souffrance inutiles.
Y a-t-il eu, parallèlement, tel ou tel propos qui est venu parasiter le débat ? C’est possible. Il n’en demeure pas moins que le fond de son propos est juste.
Mais comme il s’agit de quelque chose qui touche à l’Islam et aux musulmans, on condamne dès que s’élève la moindre critique…
C’est cela qui est anormal, car, dans le même temps, un groupuscule extrémiste et hargneux, les indigènes de la république, n’hésite pas à faire des jeux de mots d’un goût douteux, pour ne pas dire franchement haineux et racistes: les Français de souche sont par exemple appelés « souchiens », ce qui permet de sous-entendre le répugnant et scandaleux « sous-chiens », mais en toute impunité… Là il n’y a pas de condamnation.
Du moins jusqu’à présent. Car il semblerait que Brice Hortefeux -et comment ne pas lui donner raison et l’appuyer, si tel était le cas ?- souhaite enfin réagir à ces propos, tout simplement parcequ’ils sont offensants et, disons-le, carrément racistes.
Petit retour en arrière. C’est lors d’un débat télévisé sur France 3 que Houria Bouteldja, porte-parole du MIR, qui revendique la défense des musulmans et des Antillais de France, avait jugé qu’il était nécessaire d’« éduquer les souchiens » sur les questions de colonisation et d’esclavage. « C’est le reste de la société qu’il faut éduquer… ceux qu’on appelle, nous, les souchiens parce qu’il faut bien leur donner un nom, les Blancs », avait-elle lancé.
« Ils s’en défendent mais vous comprenez comme moi “sous-chien” en deux mots » avait alors répliqué Brice Hortefeux à Radio J, en se disant « profondément choqué et heurté par ce jeu de mots » prononcé à plusieurs occasions par Houria Bouteldja.
« Les jeux de mots peuvent être insultants…, je vais exercer la plus grande vigilance qui, si ces propos perdurent et persistent, conduira à la plus grande fermeté », a insisté le ministre.
A suivre, donc…
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“Cher Pierre Builly, vos remarques sont toujours les bienvenues. Je ne garde pas la même impression…”