Lu le 15 Août sur le site internet d’AOL cet article: « Sur les Champs-Elysées en plein été, des sans-papiers continuent leur action
En plein coeur de l’été, une quarantaine de travailleurs clandestins en grève poursuivent leur action sur la plus célèbre avenue de Paris, les Champs-Elysées, déterminés à obtenir des papiers.
Tous les jours, les grévistes du Bistro Romain et du Quick, deux restaurants des Champs-Elysées, installent leurs chaises, quelques drapeaux du syndicat CGT et deux tirelires bricolées dans des seaux sur l’avenue investie par les touristes
« Mais on ne se fera pas oublier, parce que la CGT nous aide », assure son collègue Kalilou Fissourou…. »
Suit un assez long article, illustré de deux photos, une de clandestin et une de banderole…
Plusieurs centaines de salariés clandestins ont en effet entamé un mouvement de grève en région parisienne le 15 avril, à l’initiative du syndicat CGT et d’une association de soutien aux « sans-papiers » (hors la loi en bon français, ndlr).
Mais qu’est-ce que c’est que cette action, en définitive, sinon la promotion de l’illégalité, de l’irrespect des lois par les uns (en vue de les imposer par la force) ; et la tolérance lâche, par les autres, de cette illégalité, de cet irrespect de la loi (en bon français : une démission de l’autorité) ?
Télescopage (savoureux) de l’actualité : deux jours avant, on apprenait qu’en Chine quatre touristes anglo-saxons venaient d’être expulsés « pour trouble à l’ordre public ». Et le présentateur du JT de citer le communiqué justificatif des autorités chinoises, disant en substance : « Nous sommes en Chine. Il y a des lois et des règlements, et tout le monde doit les respecter. Y compris les étrangers… »
Pour un peu, on serait tenté de dire « Heureux peuple !» , et on s’en mettrait presque à envier les Chinois. Eh oui, là-bas c’est permis, ils ont le droit de dire qu’ils ont des lois et de demander qu’on les respecte. Chez nous, en république française, c’est la loi des hors la loi…
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”