Philippe Oswald a bien saisi (1) le double aspect du combat de Soljénitsyne (sur lequel nous reviendrons bientôt…): dans un premier temps, une première phase pourrait-on dire, il a affronté, comme Jean-Paul II, le marxisme-léninisme. Mais ensuite il a voulu, et surtout il a dû, toujours comme Jean-Paul II, entrer dans une sorte de deuxième phase, finalement tout aussi ardue et guère plus facile: celle de la re-construction de la Société, et donc de la critique d’une autre forme du même matérialisme, triomphant en Occident…
(1): Editorial de Famille Chrétienne, n°1596/1597, du 16 Août.
« …Quand, tout juste réchappé des griffes de l’Ours soviétique, l’écrivain s’exila en Occident, sa dénonciation sans concession des complicités idéologiques qu’y rencontrait le communisme lui valut un accueil mitigé. De grandes consciences ne cachèrent pas leurs réticences devant l’Archipel du goulag.
Depuis, cette intelligentsia s’est lassée de défendre le marxisme-léninisme, dont les jours semblent heureusement comptés. Mais elle s’est à nouveau cabrée en entendant le vieux prophète dénoncer le triomphe mondial de l’individualisme libéral. Pour ce chrétien, cet autre matérialisme précipite, plus insidieusement mais non moins efficacement que le communisme, l’âme et le corps dans la géhenne. Soljénitsyne n’a donc pas fini d’être actuel. »
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”