(extrait de l’article d’Eric Branca, du 4 septembre; sans commentaires !…) :
« Les opinions européennes rejettent plus que jamais l’entrée de la Turquie dans l’Union. Entre les peuples et la Commission de Bruxelles, l’incompréhension est totale. »
En 2004, un sondage réalisé par l’Ifop pour Le Figaro, sur un échantillon représentatif de 5 000 citoyens européens, indiquait alors que 68 % des Français s’opposaient à un élargissement de l’Union vers la Turquie, imités par 63 % des Allemands. Mais 78 % des Espagnols y étaient favorables, de même que 67 % des Italiens et 58 % des Britanniques.
Quatre ans plus tard, Valeurs actuelles a voulu savoir comment la tendance avait évolué, et a demandé à l’Ifop de renouveler l’opération en mobilisant un échantillon encore plus représentatif, portant sur 7 007 personnes issues de sept pays (Allemagne,France,Grande- Bretagne, Belgique, Italie, Pays-Bas, Espagne) représentant cette fois les deux tiers de la population de l’Union.
Le résultat est sans appel : l’opposition à l’adhésion turque s’est accrue de manière significative, se retournant carrément chez ceux qui y étaient favorables. 51 % des Espagnols voient désormais des inconvénients à une Turquie européenne (+ 29 points en quatre ans !), ainsi que 56 % des Italiens (+ 23 points) et 57 % des Britanniques (+ 15 points). Ce sont les Français qui restent les plus hostiles à cette perspective (80 % des suffrages exprimés, soit 12 points de plus qu’en 2004), suivis des Allemands (76 %, + 13 points), des Belges (68 %) et des Néerlandais (67 %).
L’opposition majoritaire à l’intégration turque est la règle, quels que soient la classe d’âge, la région d’origine, et même l’engagement politique. Deux curiosités : les 25-34 ans y sont encore moins favorables (11 %) que les plus de 50 ans (15 %), et l’extrême gauche davantage opposée encore que les électeurs socialistes !
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”