Que montre en effet cet « Entre les murs » dont se gargarisent tant et tant de journalistes et de commentateurs ? L’échec de notre système scolaire, tout simplement. Ou, pour être plus précis, l’échec des rêveries et des nuées imposées par les idéologues du Ministère de l’Education Nationale…
D’un côté « on » veut promouvoir l’image d’un enseignant sympa, très attentif et très ouvert à la grande richesse ( ! ) que constituent les nouveaux publics scolaires; faisant tout ce qu’il peut pour dialoguer et désamorcer les tensions; mais, de l’autre, on voit bien des élèves réfractaires, qui ne cessent de le défier, voire de l’insulter. Et pour qui ce comportement est tout à fait normal et habituel. Et qui n’ont ni l’idée ni, bien sûr, la volonté de changer d’attitude, de faire autrement.
Le système n’est pas remis en cause. Ceux qui ont créé ces collèges/écoles ghettos; et surtout leurs idées folles, leurs théories fumeuses et mortifères : voilà ce que le film se garde bien de dénoncer. Au contraire « on » s’en réjouirait presque, on s’en congratulerait presque ! et en tout cas « on » s’en amuse ! Oui, c’est cela : une large part des journalistes et des chroniqueurs s’amuse et se délecterait presque du spectacle de cette catastrophe, faute de savoir, de pouvoir ou de vouloir l’analyser objectivement…
On a des photos montrant, sur le pont du Titanic et quelques instants à peine après la collision avec l’iceberg, des voyageurs tirés à quatre épingles faisant une sorte de partie de ballon avec un gros bloc de glace tombé là… Inconscience de la catastrophe imminente : ceux qui allaient mourir dans très peu d’heures, dans quelques dizaines de minutes, ils… simulaient une partie de ballon !
On nous permettra de ne partager l’optimisme et l’inconscience ni des uns, hiers, ni des autres, aujourd’hui…
Marc Vergier sur 2024 : Le taureau par la…
“Cher Pierre Builly, vos remarques sont toujours les bienvenues. Je ne garde pas la même impression…”