Le pape Benoît XVI a ouvert, le dimanche 5 octobre, un synode des évêques du monde entier consacré à « la parole de Dieu » par une charge contre « une certaine culture moderne » ayant proclamé la mort de Dieu, durant une messe célébrée dans la basilique romaine Saint-Paul-hors-les murs.
Il a repris cette constatation que nous pouvons tous faire, avec le nazisme et les différentes déclinaisons du marxisme léninisme que le monde a subies au vingtième siècle :
S’il ne saurait être question d’exonérer les siècles passés de leurs erreurs et de leurs monstruosités au regard de ce qui a suivi, force est de constater que les exterminations ont été cent fois, mille fois plus effroyables lorsqu’elles furent opérées par ceux qui se sont voulus les héritiers du culte de la déesse Raison. Si toute horreur, tout crime reste impardonnable, force est de constater qu’après la révolution, et à partir d’elle (et à cause d’elle….), l’échelle de l’horreur a été démultipliée (1) :
« …..On y voit celui qui, ayant décidé que Dieu est mort, se déclare dieu lui-même et se considère l’unique artisan de son propre destin, le propriétaire absolu du monde …
« Quand les hommes se proclament propriétaires absolus d’eux-mêmes et uniques maîtres de la création .…la chronique quotidienne » montre « que s’étendent l’arbitraire du pouvoir, les intérêts égoïstes, l’injustice et l’exploitation, la violence dans toutes ses expressions » .
(1) : Voir la note : « Quand Philippe Verdin répond à Michel Onfray (mais aussi à beaucoup d’autres, ses semblables…) » , dans la Catégorie « Politique et Religion ».
VERDU sur Éloquence : Tanguy à la tribune,…
“Il est bon !!”