Hier c’était Valeurs Actuelles, aujourd’hui c’est Le Monde, dans sa rubrique Courrier des lecteurs.
Claude Bourse, de Montpellier, envoie ce petit texte au journal…..
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Je viens de lire L’Ecole de la lâcheté, de Maurice T. Maschino, ouvrage particulièrement instructif sur le fonctionnement de l’enseignement en France. Instituteur il y a longtemps (j’ai 77 ans), je sais, depuis l’existence des sciences de l’éducation, que lorsque j’exerçais, mes élèves manipulaient un référentiel bondissant (1) dans un espace interstitiel de liberté, lorsqu’ils jouaient au ballon dans la cour de récréation. A la lecture de ce livre, je viens d’apprendre que, plus grave encore, pendant tout ce temps, j’avais fait la classe, comme on disait en ces temps antédiluviens, en ignorant que » l’étude des actes de parole peut se décomposer en trois dimensions, l’une d’elle est locutoire, la deuxième est illocutoire, la dernière est perlocutoire, et l’élève doit prendre conscience de cette triple dimension, en particulier dans une optique de formation du citoyen » (…). Lisant cette logorrhée provenant des documents officiels accompagnant les programmes de français au collège, j’ai regretté l’absence de la dimension circumlocutoire, qui aurait été d’un grand secours dans la lutte contre l’illettrisme très à la mode aujourd’hui, hélas, et la formation du citoyen » locuteur « en aurait été grandement améliorée. (1) : Qu’on ne se moque pas, l’expression est réellement employée pour parler du ballon rond; quand au ballon ovale du rugby, étant donné qu’on ne sait jamais dans quelle direction il va rebondir, on l’appelle -tenez-vous bien….- un « référentiel bondissant aléatoire » : aux fous !….
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Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”