….Mais la véritable erreur idiote, d’après nous, n’est pas celle à laquelle à pensé la ministre en charge du dossier ; ce n’est pas (pas seulement…) la faute de frappe d’un greffier, ou l’inattention d’un juge qui devrait tout de même lire ou relire ce qu’on lui porte à signer, avant de le signer…..
La véritable erreur idiote, le vrai scandale de ce mauvais feuilleton, c’est de ne pas déchoir d’une nationalité française dont il montre qu’il n’est pas digne cet uruguayen coupable de viols, enlèvements, séquestrations et agressions à main armée, dont le jugement de première instance disait textuellement :
« Son maintien en détention provisoire est nécessaire pour prévenir tout risque de pression sur les témoins ou les victimes encore traumatisées par les agressions sexuelles qu’elles dénoncent […] la détention est également l’unique moyen d’éviter tout renouvellement des infractions, dont le risque apparaît majeur au regard de la multiplicité des faits reprochés à l’intéressé visé par trois plaintes pour viol ou agressions sexuelles en l’espace de quelques semaines, de ses antécédents judiciaires, et des conclusions de l’expert psychiatre » (1).
Moyennant quoi, le 17 octobre, la cour d’appel de Paris a ordonné, par erreur idiote, la libération de ce Français d’origine uruguayenne.
Alors bien sûr, et tout de suite, du Président de la république aux avocats des parties civiles, on a tout fait pour nous rassurer, et pour nous dire qu’on n’allait pas laisser les choses se passer comme ça etc.. etc… Et on a, du reste, remis très vite ce triste personnage derrière des barreaux où il était mieux à sa place… Mais le vrai problème, selon nous, est ailleurs. Il est dans cette inflation exponentielle des actes de délinquances commis par des étrangers récemment naturalisés, et dont on se demande bien ce qu’en réalité ils font chez nous, et pourquoi ils sont venus.
A côté d’immigrés récents au comportement correct, et qui sont légion, ces immigrés au comportement incorrect ne doivent pas, selon nous, être traités comme ils le sont actuellement par les autorités du Pays Légal. S’ils se tiennent mal, il ne s’agit pas d’un banal « dysfonctionnement grave » comme le dénonce l’avocat d’une des deux parties civiles, Henry de Beauregard; alors que l’avocat d’une autre partie civile déclare : «Je suis habitué aux dysfonctionnements de la justice, mais celui-là est exceptionnel, c’est une honte» ( Yves Berton, conseil d’une autre victime ). Non, il s’agit tout simplement d’une impossibilité de ces personnes à se comporter d’une façon habituelle, qui justifie la déchéance de la nationalité française et l’expulsion immédiate, et à vie, du territoire…..
(1) : Jorge Montes n’est pas une personnalité très reluisante : se présentant comme un artiste, il avait pour habitude de draguer ses proies lors de soirées dansantes. Une ancienne compagne l’accuse de l’avoir enlevée pour l’entraîner sous la contrainte dans un périple de 12 jours à travers la France et l’Europe sous la menace notamment d’une matraque électrique, périple au cours duquel il est soupçonné de lui avoir imposé une quarantaine de viols, et de lui avoir volé sa carte bancaire. Une autre jeune femme a porté plainte, l’accusant de plusieurs viols sous la menace d’un couteau. Durant son incarcération, il a été sanctionné disciplinairement à la suite de relations sexuelles au parloir……
Euzennat de Coux sur Un espoir, le roi
“C’est une evidence”