C’est tous les jours que la presse nous rapporte des faits de violence dûs aux bandes de « jeunes », faits de violence chaque fois un peu plus graves, mais qui sont devenus d’une désolante banalité (on s’habitue à tout, n’est-ce pas ?….). Les plus récents, et les plus emblématiques, sont peut-être le dernier affrontement de bandes aux Halles, et cette bataille rangée entre deux bandes de tchétchénes et de maliens ( !) à Noisy le Grand, qui avait fait dire à Michel Pajon, député-maire PS de Noisy-le-Grand :
« Cette tragédie, dont on peut légitimement craindre qu’elle conduise à une escalade de violence est le fruit d’une situation dramatique, sur laquelle j’attire, en vain, l’attention des pouvoirs publics depuis cinq mois ».
Hier, le jour même où nous reproduisions le billet que Bernard Lhôte avait donné à nos amis des Manants du Roi , un évènement de même nature mais nettement plus symbolique, a eu lieu à Cavaillon : même violence(s), même voiture(s) brûlée(s) mais, en plus, les « jeunes » ont lancé un signal fort. La journaliste de La Provence (1) n’en revient pas : « Des jeunes brûlent le drapeau de la république devant les policiers ». On ne saurait être plus clair…
Ces « jeunes »n’ont évidemment certainement pas lu l’article de Bernard Lhôte, qui leur demandait d’avoir l’honnêteté intellectuelle de partir. Il n’en demeure pas moins que ce télescopage intéressant entre la publication d’un texte et un fait directement tiré de l’actualité la plus immédiate est riche d’enseignements. Maintenant que Chirac et le Pays Légal ont fait la folie d’installer chez nous cette masse déraisonnable de personnes étrangères (environ dix millions en trente ans…), la vraie question que pose Bernard Lhôte en leur disant « Partez », quand on voit leur comportement agressif, de plus en plus agressif, c’est la question du « Comment ? ».
Oui, comment résoudra-t-on ce problème, au lieu de simplement le gérer ( si même on peut appeler cela « gérer »…), comme le fait le Pays Légal ? On voit mal comment celui-ci, qui l’a créé, pourrait demain nous en débarrasser. Il faudra bien que la solution vienne d’ailleurs.
Le peuple français aura besoin, un jour, d’un recours. Ce recours, c’est, ce sera l’Héritier des siècles, le Prince libérateur…
(1) Mélodie Testi, La Provence, lundi 17, page 28.
Ces phénomènes ne peuvent se résumer de façon aussi binaire.
Au cours de son histoire, le modèle républicain a constamment refusé toute visibilité dans la sphère publique, des appartenances et des affiliations culturelles ou religieuses.
Ce modèle est aujourd’hui en crise.
Le principe visant à accorder des droits politiques aux immigrés, ne peut effacer la réalité multiculturelle
Au point ou nous en sommes deux alternatives s’offrent à nous: soit reconnaittre officiellement les différences culturelles et religieuses pour ne pas faire payer l’intégrattion sociale de l’oubli des racines; soit continuer dans la voie nationaliste/assimilationniste qui, quoi qu’on en dise ne peut qu’engendrer des problèmes, parce que ses principes le condamnent à rejeter radicalement tous ceux qu’il ne parvient pas à assimiler