Il y a un an, Anne-Lorraine Schmitt, une étudiante de 23 ans, mourait assassinée dans le RER D par Thierry Deve-Oglou, un criminel d’origine turque déjà condamné et relâché sur la foi d’avis d’experts. Depuis, Philippe Schmitt, 57 ans, s’implique auprès de l’Institut pour la justice afin de faire évoluer les lois.
L’histoire de son combat,et de celui de sa fille, est retracée dans un livre qui paraît mardi : «Anne-Lorraine, un dimanche dans le RER D» (1).
Voici la présentation qu’en propose l’éditeur :
« Dimanche 25 novembre 2007, 10 heures 26, RER D, entre Paris et Chantilly. Anne-Lorraine Schmitt, vingt-trois ans, est agressée par un homme qui tente de la violer. Elle résiste, courageusement. Il la massacre de trente-deux coups de couteau. L’agresseur avait déjà violé une jeune femme, sous la menace d’un couteau. Arrêté, il avait été relâché au bout de deux ans sur la foi d' » experts » qui l’avaient trouvé » réadaptable socialement « . Qu’il puisse un jour recommencer avait été jugé » peu probable « .
Nourrie de témoignages poignants et de documents irréfutables, cette enquête pose la question de la prévention des crimes sexuels et propose des réponses. Elle livre surtout le portrait attachant d’Anne-Lorraine, brillante étudiante en journalisme, ouverte aux autres, dont le rire joyeux résonne encore partout où elle vécut. Anne-Lorraine avait » foi en l’homme « . Elle voulait vivre pour témoigner de l’injustice du monde.
Ce livre lui rend hommage. »
«Sans haine ni vengeance», Philippe Schmitt a démarché depuis ce drame les parlementaires de tout bord, entamant avec eux «un dialogue poli mais difficile» pour dénoncer «les aberrations du système judiciaire». Dans ce livre, explique son combat visant, depuis un an, à « lutter contre les dérives de notre système judiciaire ». « Le principe de précaution devrait obliger les juges à garantir la société contre des personnes qui resteront pour elle des dangers publics ». Il s’affirme opposé à la confusion des peines, réclame – et nous sommes totalement d’accord sur ce point, nous l’avons écrit ici-même à plusieurs reprises – des peines de réclusion à perpétuité « réelles » et estime que les notions judiciaires de récidive et de réitération sont une « espèce d’escroquerie ».
Pourquoi ne pas voter la suppression des délais de prescription dans les affaires criminelles, rendus caduques grâce aux progrès de l’ADN ? Pourquoi ne pas offrir aux parties civiles l’opportunité de faire appel d’un verdict ? Pourquoi ne pas «expliquer aux gens qu’un accusé condamné à dix-huit ans de réclusionn’en fera que neuf», qu’«un criminel odieux peut quand même sortir» ?
(1) : « Anne-Lorraine, un dimanche dans le RER D », d’Emmanuelle Dancourt et Fréderic Pons; CLD Editions, 269 pages, 17,90 euros.
J’étais à l’enterrement d’Anne-Lorraine, c’est dire si cette affaire m’a marqué. Il me semble néanmoins que supprimer les délais de prescription est une mesure rétroactive, donc totalitaire et inacceptable, quel qu’en soit l’objet. En ce qui concerne les criminels sexuels, la peine de mort ne serait même pas dissuasive. La seule solution, à mon sens, est la castration (chimique) adoptée par plusieurs pays, dont certains voisins, et qui donne de bons résultats.
PLUTOT LA MORT QUE LA SOUILLURE
Fin mois de mai 1976, un étudiant en médecine réussi à convaincre une jeune fille vierge de monter dans sa chambre, le jeune homme cherchant à la forcer, la jeune fille prit peur, et le résultat c’est qu’elle meurt.
Le garçon emmène le cadavre sur son scooter, et l’enterre dans un champ labouré, à 15 km de là.
Il prend le train pour aller à Paris, écrit une lettre à sa mère, revient dans la cité universitaire, monte en haut d’une tour, absorbe des médicaments pour se suicider.
La police arrive à temps pour le sauver, puis il ira en prison.
Sur la tombe de la malheureuse jeune fille est écrit: « plutôt la mort que la souillure ».
C’est Pierre Bellemarre qui a conté cette histoire dans un de ses livres: « Crimes sexuels »………mais, tous les noms propres et les noms de lieux de cette histoire ont été changés. Les journaux en ont beaucoup parlé à l’époque.
Les pseudos employés sont Jeanne et Paul.
Les dates probables sont 30 et 31 mai et 1 juin 1976.
Je recherche cette information depuis l’année 1980 environ- POUR LA MEMOIRE DE CETTE JEUNE FILLE-
Récompense au « journaliste », peut-être, qui me donnera des détails pour retrouver sa tombe- comme Anne-Lorraine qui est facile à trouver.
Sinon, bien sûr que c’est LA FAUTE A ROUSSEAU, LES LUMIERES (ou plutôt les ténèbres)…..l’homme n’est pas naturellement bon, il y a le PECHE ORIGINEL !!!