Une dépêche AFP nous apprend qu’Eunice Barber a été condamnée le 2 décembre à 5000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Bobigny, qui l’a reconnue coupable de refus d’obtempérer, rébellion et outrage, en 2006 à Saint-Denis.
L’athlète de 34 ans avait résisté violemment à une interpellation le 18 mars 2006 près du Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), alors qu’elle s’était engagée au volant de sa voiture dans une voie exceptionnellement interdite. Elle reconnaît toutefois avoir mordu deux agents pour « protéger » son corps, son « outil de travail » ! Savoureux, non ? Ne vaut-il pas mieux entendre cela que d’être sourd ?
La procureure Camille Palluel avait requis deux mois de prison avec sursis : on frémit en pensant à ce qui serait arrivé à un autochtone s’il (ou elle) avait mordu une personne d’origine africaine; aurait-il (aurait-elle) eu droit à la même mansuétude ?…
C’est la deuxième fois en quelques jours qu’un fait divers permet de se poser la question. Il y a peu, en effet, la revue Gasface (spécialisée dans la hip-hop) a défrayé la chronique en titrant, en Une de son dernier numéro, Faut-il avoir peur de ces enculés de blancs ?Charmant, non ? Une pièce à verser, pour le MRAP et consorts (dont on n’a pas entendu la réaction…) au dossier de la contribution pour l’amitié, le respect et l’estime entre les peuples…
Saisie, la Halde a répondu le samedi 29 novembre par une lettre signée de sa directrice juridique adjointe, Sophie la Traverse. Dans sa réponse, elle explique que la Halde ne pourra poursuivre le magazine incriminé parce que « les propos ou images à caractères racistes ne constituent pas une discrimination » !
On voit bien, avec ces deux affaires, la réalité vraiede la gigantesque tartufferie du soi-disant anti-racisme. Une gigantesque tartufferie qui recouvre, en fait, une machine de guerre infernale, qu’il faut dénoncer sans cesse, à temps et à contre-temps…
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”