« Ce projet n’est pas le mien » et « que l’on aille vers une généralisation de l’ouverture des magasins le dimanche, je suis contre, parce que ce ne serait pas rentable » : voilà ce qu’a dit le dirigeant du n°1 de la grande distribution en France à tous les journalistes qu’il a rencontrés…
Pourtant, n’est-ce pas là – dans cette quête frénétique du rentable – le principal argument du gouvernement ?
« Si les magasins Leclerc ouvraient le dimanche matin, nous ferions globalement le même chiffre d’affaires, mais sur sept jousr au lieu de six…. Soit un chiffre d’affaires inférieur si on le rapporte au nombre de jours travaillés. Et ce d’autant plus qu’il faudrait ajouter l’augmentation des charges (les salaires du dimanche payés double plus une journée de récupération) et la diminution de la productivité de nos magasins au mètre carré (le rapport entre le chiffre d’affaires et le nombre de mètres carrés du magasin étant à diviser par sept et non plus par six).
« Or, qui dit charges plus élevées pour l’entreprise dit évidemment des répercussions sur les prix. Ainsi, si nos magasins ouvraient le dimanche, ce sont les consommateurs qui seraient au final pénalisés !… »
Il sait de quoi il parle, Michel-Edouard Leclerc; plus et mieux que certains fonctionnaires et conseillers en chambre, qui n’ont du « terrain » qu’une vision fort théorique, fort abstraite et fort lointaine…
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”