Ou : la réponse du berger à la bergère…
C’était couru d’avance. A peine le Président avait-il émis sa fausse/bonne idée (interdire aux incendiaires de voitures de passer leur permis de conduire, tant que les victimes ne seraient pas indemnisées) on avait immédiatement pensé que, voyou pour voyou, ils s’en ficheraient bien pas mal, et qu’ils rouleraient sans permis : ils sont déjà si nombreux à le faire !…
Il restait juste à trouver celui ou celle qui aurait le culot de le dire en public, et en direct. Et cela n’a pas tardé. Le vendredi 2, au matin, France Info interroge un certain Samir, d’AC/Le Feu.
Il est clair, net et précis; il ne prend pas de gants et ne s’embarrasse pas de circonlocutions : au moins ne pourra-t-on pas lui reprocher de pratiquer la langue de bois ! Et que dit-il, le représentant d’AC/ Le Feu ? Exactement ce que l’on pressentait : en substance, que les jeunes des banlieues, a fortiori s’ils sont mineurs, s’en fichent car, de toutes façons, comme le permis c’est cher, ils rouleront sans permis !
En quelque sorte l’étalage complaisant, qui tournerait presque à l’apologie, du non-respect de la loi ! le hors-la-loi promu, presque, au rang de nouveau personnage de la comédie humaine ! Et celui qui se moque ainsi ouvertement des lois et d’un système, payé par ce même système : elle est pas belle, la vie ?
Il est à noter 1°) que Samir représente une association grassement subventionnée, d’une façon directe ou indirecte, par les mille et un rouages dispensateurs d’argent (nos impôts…) du Pays Légal. Quand arrêtera-t-on ce scandale qui consiste à payer des propagandistes/militants du non respect des lois ?
2°) qu’avec des modes de pensée et des pratiques pareilles, une partie importante des populations fraîchement débarquées sur notre sol rend impossible non seulement leur assimilation, mais même tout simplement leur intégration. Et qu’elles se confinent par là même à vivre en marge, une situation qui ne pourra pas durer éternellement, et qu’il faudra bien régler un jour…
Qui a écrit « Quel bon pays est la France, à tous les escrocs, aventuriers et fripons » ?
Trop de lois tue le droit.
Tous les hommes politiques en sont conscients, mais aucun ne déroge à la règle : 1 problème = 1 loi.
Ce ne sont que des lois de circonstances, adoptées souvent pour faire face à un cas précis et pour calmer l’opinion publique, au lieu d’être des lois générales, valables pour tous, reflétant la réalité profonde du droit et de la tradition juridique.
C’est ce qui entraîne le déclin du droit et la mort du véritable état de droit.
Aujourd’hui il y a tant de lois extravagantes, liberticides, scélérates, inutiles… etc. qu’il est difficile de résister à l’envie de désobéir à la loi, non pas par perversité mais par soif de libertés.
Ce sont des associations (SOS Racisme, NPNS, …) et des AAI (Halde, Mrap, …) qui manipulent l’opinion publique et tels des chiens enragés, réclament des lois, des lois et encore des lois.
L’excellent Philippe Muray a baptisé cette maladie la « pénalophilie »; qui a pour objectif de traquer de remplir dans tous les domaines la fameux « vide juridique ».