Les hasards de la préparation des Ephémérides nous ont amené, à partir de la naissance de Théodulphe, à méditer sur un petit texte évoquant la Renaissance carolingienne.
Quand on voit, aujourd’hui, ce qu’est trop souvent la construction européenne; et ce qu’en font les technocrates souvent insensés qui sévissent à Bruxelles, peut-on réagir autrement qu’en restant songeur à la lecture de ce passage; et en se demandant légitimement : quand est-ce que nous avions le plus une Europe par le haut ?…
(A propos de la vie de Théodulphe) : « …Charlemagne ayant reconnu l’étendue de son érudition appela Théodulphe l’espagnol wiqigoth à son service avec Pierre de Pise (Lombard, grammairien, poète), Paul Diacre (Lombard, théologien, historien), Paulin d’Aquilée (Italien, théologien qui deviendra patriarche d’Aquilée), Agobard (Espagnol, archevêque de Lyon), Angilbert (gendre de Charlemagne, abbé laïque de St-Riquier), Eginhard (Franc de Germanie, mathématicien, architecte, abbé laïque de Fontenelle, historien de Charlemagne), Benoît d’Aniane (réformateur de nombreux monastères par un retour à la règle de St Benoît de Nursie) et le grand Alcuin (Anglais, esprit universel, il deviendra abbé de Tours, de Ferrières, de Troyes, mais restera diacre toute sa vie)… »
Fonctionnaires incompétents de Bruxelles, qu’avez-vous fait de l’Europe ? De ce qui fut, et reste, malgré vous, une grande idée ?
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”