Le 16 février, le Conseil d’Etat a affirmé solennellement que « la responsabilité » de l’Etat français était engagée dans les déportations pendant la seconde Guerre mondiale (mais qu’il avait depuis réparé globalement les préjudices…).
Fort bien, mais à quand la reconnaissance officielle du fait que « la responsabilité » de la République institutionnelle était engagée dans la défaite, par impréparation due au refus idéologico-pacifiste aberrant de voter à temps les crédits militaires ? Le Front Populaire a tout de même disposé de longs mois – un temps précieux… – pour armer et préparer une guerre que beaucoup – sinon tous… – voyaient venir !
De Gaulle a raconté, dans ses Mémoires, comment il était sorti, furieux, du bureau de Léon Blum (alors au pouvoir). A de Gaulle qui le pressait d’armer la France, Léon Blum veanit de répondre, en substance, qu’il ne pouvait pas, lui, le pacifiste de toujours, voter des crédits militaires !
C’est bien gentil de toujours s’en prendre, pour les condamner évidemment, à la France et à l’état français. Mais si on mettait aussi un peu en cause, de temps en temps le système politique, le régime et certains des hommes qui ont dirigé cette France et cet État français pendant plus de soixante ans ?
Car enfin, dans ce domaine comme dans tous les autres, la génération spontanée n’existe pas. Les conséquences ont bien des causes, et ce qui se produit « vient » bien de quelque part.
D’où viennent la déroute et l’effondrement sans précédent dans notre Histoire de 1940 ? Le Conseil d’Etat ne le dit pas, qui s’en tient à parler seulement… des conséquences des conséquences !
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”