Dans le numéro de février (71) de Politique Magazine ( http://politiquemagazine.fr/ ), François-Georges Dreyfus présente la note de lecture suivante à propos de l’ouvrage de Gilbert Bereziat (1) :
Tout Français sait que les syndicats enseignants de droite comme de gauche sont, depuis le début de la IV° République, co-gérants du système éducatif français par le biais des comités paritaires et des diverses assemblées consultatives. Ils sont largement responsables du déclin de l’enseignement français du primaire au supérieur. Ce livre dû à l’ancien Président de l’Université Pierrre et Marie Curie (Paris IV) qui -selon les critères (discutables) de Shanghaï- est la première université française, confirme le conservatisme et la démagogie des syndicats d’enseignants.
Profiter de la loi Aubry pour réduire le temps de travail dans une université où des présidents « désireux d’acheter la paix sociale » avaient accordé bien avant la loi 35 heures par semaine et 11 semaines de vacances, tel est le « discours démagogique habituel de la CGT. L’auteur se plaint de l’opposition aux réformes « de la faction gaucho-conservatrice » alliée aux archéo-syndicalistes du SNCS (syndicat des chercheurs). La réforme des structures de formation est rejetée par l’UNEF car « elle rompt le cadre national du diplôme », alors que chacun sait qu’entre une maîtrise de physique de Paris VI et celle d’une « sous-université » de province il y a déjà une marge considérable.
Le même président n’hésite pas à parler du « conservatisme du CNRS » qui l’agace fortement tout comme le conservatisme de la conférence des Présidents d’université qui, dit-il à juste titre, ne s’intéressait qu’aux petites et moyennes universités.
Louons le courage de cet homme de gauche dénonçant « l’archéo syndicalisme des gauchos-conservateurs ». Espérons que le ministre pourra prendre en compte les remarques judicieuses du président de Paris IV, les rappeler à ses interlocuteurs lors des rencontres ministère-syndicats et saura remettre à sa place le marais des moyennes universités étendu sans discontinuer depuis 1968.
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”