Journaliste de téléréalité de 2001 a 2008, Philippe Bartherotte vient de publier « Derrière les caméras, quelle téléréalité ? » (1), un livre dans lequel il dévoile comment se fabriquent les émissions auxquelles il a participé : L’Ile de la Tentation, Pekin Express.
Il sera l’invité de la NAR le mercredi 11 mars (2), et viendra parler de cet authentique sujet de société, révélateur s’il en est de l’état fort inquiétant dans lequel se trouve la-dite société.
Les révélations de Philippe Bartherotte sont surprenantes : les aventures et mésaventures présentées comme étant celle de la « vraie vie », spontanée et passionnante, sont le produit d’un système de supercherie dans lequel les candidats sont conditionnés et manipulés par des producteurs dénués de scrupules et prêts a toutes les mises en scène et trucages pour faire monter l’Audimat.
Systématiquement alcoolisés et privés de leurs repères, des couples sont détruits, des hommes et des femmes sont psychiquement maltraités et transformés en acteurs travaillant jour et nuit dans un système ou le droit social est constamment violé…
(1) : La tentation d’une île. Derrière les caméras, quelle téléréalité ? »,de Philippe Bertherotte. Éditeur Jacob Duvernet, 337 pages, 19 euros.
Ce journaliste de téléréalité nous raconte son quotidien, aux côtés de candidats, exploités, trompés et manipulés par des producteurs de télévision qui ne reculent devant rien pour faire monter l’audimat. L’Ile de la Tentation, Star Academy, Pékin Express, une émission dantesque sur des chômeurs commandée par France 2. On suit son parcours à cent à l’heure, dans les méandres d’une gigantesque supercherie à laquelle il participe activement.
En retournant les caméras de la téléréalité, Philippe Bartherotte tend à notre époque un miroir cruel ».
(2) : Mercredi 11 mars, 17, rue des Petits-Champs, Paris 1er, 4e étage). La conférence commence a 20 heures très précises (accueil a partir de 19 h 45 – Fermeture des portes a 20h15).
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”