Depuis trois semaines maintenant nous préparons à notre façon le mariage du Prince Jean et de Philomena.
Nous avons commencé, le 2 mars, en tâchant de montrer pourquoi, et en quoi, cet évènement était prometteur et porteur d’espoir. Non seulement pour les royalistes, mais aussi, et peut-être même surtout, pour tous les français, pour la France, car le Prince représente le recours dont le pays aura sans nul doute besoin dans un avenir pas forcément si éloigné.
Et ce recours se construit, se prépare, se renforce sous nos yeux…..
Nous avons donc commencé par nous plonger (ou nous replonger) dans nos Racines, afin de redire pourquoi c’est cette Famille de France, et pas une autre, qui a acquis au fil des siècles la Légitimité qu’elle incarne aujourd’hui et qui fait du Prince, selon le mot de Chateaubriand, l’Héritier des siècles.
Puis nous avons tâché de comprendre pourquoi le mariage aurait lieu à Senlis et à Chantilly, en montrant tout ce que symbolisaient et représentaient ces deux lieux majeurs, pour la Famille de France et pour la France elle-même.
Il est temps maintenant de passer, en quelque sorte, à une seconde étape. Après avoir bien cerné les origines, nous allons à partir d’aujourd’hui nous attacher à montrer la modernité du Prince, sa présence sur le terrain, en France et à l’étranger. Au plus près des préoccupations concrètes des gens, et désireux de bien cerner, pour bien les comprendre, les problèmes de notre temps. C’est-à-dire que nous allons parler de ses voyages et de ses interventions directes (allocutions, prises de parole, conférences, discours etc…).
Nous n’employons pas ces expressions de « modernité » ou d' »ouverture » dans un simple souci de propagande ou d’auto satisfaction ! Ce sont les mots mêmes qu’emploient les acteurs politiques, économiques et sociaux lorsqu’ils reçoivent le Prince, comme par exemple Claude Bourdin, maire de Beaugency et conseiller général qui lui déclare, dans sa mairie où il l’accueille : « Mais les Français savent que vous êtes un homme ouvert à la modernité, tourné vers l’avenir de la France dans le monde d’aujourd’hui. »
« Ouvert à la modernité » ne signifie pas, d’ailleurs, que le Prince en accepte, d’avance, tous les aspects, fussent-ils contestables. Pierre Boutang souhaitait déjà, à son époque, « une monarchie moderne – ou affrontée au monde moderne ». Qu’elle doive être l’un et l’autre nous paraît, à nous et à beaucoup d’autres, de plus en plus évident.
Cette deuxième partie de notre préparation nous permettra donc de suivre le Prince, alternativement, par des photos de ses différents voyages (cinq notes en tout) et par des extraits de ses principaux discours (cinq notes également). On commencera ainsi à avoir une idée plus précise de ce que pense, de ce que fait et de ce que dit le Prince Jean.
Au préalable, pour bien comprendre comment se passent ces voyages, comment ils sont organisés et vers quels buts ils tendent, nous avons demandé à Jean Gugliotta, qui est précisément responsable et organisateur de ces voyages pour l’étranger, de nous les présenter. Vous pourrez donc lire vendredi l’entretien qu’il nous a accordé, et les réponses qu’il a faites aux onze questions que nous lui avons posées. Vous aurez ainsi de ces voyage une vision nouvelle, de l’intérieur, pour ainsi dire, et vous aurez les réponses aux questions que l’on se pose souvent à leurs sujets, ainsi que certains eclaircissements, certaines anecdotes, certaines précisions….
Nous donnerons ensuite, mercredi prochain, le calendrier/programme des notes du mois. Et nous conserverons donc, pendant tout le mois d’avril, nos rendez-vous habituels : trois fois par semaine, toujours les lundi, mercredi et vendredi….
Monarchie « moderne » ou monarchie « affrontée » (c’est à dire confrontée) au monde moderne, sont deux concepts de la monarchie diamétralement opposés.