Depuis deux mois, avec vous, nous préparons à notre façon ce mariage de Jean et Philomena et, aujourd’hui, c’est le grand jour. Nous sommes Autour du Prince Jean, pour une vraie Fête, une grande et belle Fête, un jour de joie pour nous tous mais, aussi, évidemment, pour la France, pour tous les français…
Aujourd’hui, samedi deux mai, est célébrée dans la cathédrale Notre-Dame de Senlis le mariage du duc de Vendôme, l’Héritier des siècles, avec dona Philomena de Tornos et, l’après-midi, la fête se déplacera dans le domaine de Chantilly.
Comment ne pas mesurer, dans cet évènement majeur, le poids du symbole et la force des promesses qu’il contient pour la France tout entière ?
En accompagnant et en entourant le Prince aijourd’hui, nous manifestons que notre royalisme n’est pas une abstraction. Les abstractions, les raisonnements, les théories pures, nous les laissons aux révolutionnaires et au régime qu’ils ont fondé. On voit ce que cela a donné : totalitarisme et génocide ! Pour eux, la République est une idée, pour nous, la Royauté est incarnée, et c’est une famille, la Famille de France. Et la France est une personne, pas une théorie.
Nous nous plongeons donc dans nos Racines, aujourd’hui 2 mai, avec les Princes de France. A Senlis, à Chantilly, nous n’assistons pas à des mondanités protocolaires : nous côtoyons ce qui est à la source de ce que nous sommes, nous retrouvons ce qui a le plus de valeur à nos yeux, et qui est ce pour quoi nous nous battons : la France, tout simplement. La France dans les intuitions de ses origines, qui sont chrétiennes et royales. La France, dans cette ancienne amitié, cette alliance consubstantielle entre une Famille, un Peuple, un Héritage gréco-romain et chrétien. Ce n’est pas rien, c’est même tout. Cette ancienne amitié, cette ancienne alliance, venues du fond des âges, elles perdurent aujourd’hui avec le Prince Jean qui, en fondant sa propre famille, perpétue et prolonge la Famille de France. Là est l’évènement joyeux et porteur d’espoir, pleinement et véritablement fédérateur que nous célébrons tous ensemble, autour des Princes et avec eux, en pleine communion d’esprit, aujourd’hui 2 mai.
On comprend donc bien par là que s’il n’est pas un royalisme de l’abstraction, notre royalisme n’est pas non plus un royalisme du rétroviseur. Si nous nous replongeons dans notre Histoire, aujourd’hui 2 mai, en nous rendant sur les lieux où tout a commencé, ce n’est pas pour nous complaire dans notre hier, c’est pour préparer notre demain : l’idéologie révolutionnaire est morte, il est inutile de redire ce que tout le monde a constaté. Mais si cette idéologie est morte, la république, qui en est le fruit, est forcément touchée au cœur. Elle est morte elle aussi, dans son élan vital et conquérant, et il ne lui reste plus que la chance d’être installée, et donc de durer, non plus par sa force et par son dynamisme interne mais par le simple fait d’être là. Elle ne tient plus que par habitude, et sa seule force, sa dernière force, c’est la force d’inertie. Un jour, prochain espérons le, l’habitude ne suffira plus…. Nous ne sommes donc pas royalistes « parce que, hier… », dans une sorte de nostalgie d’un âge d’or de toutes façons irrémédiablement révolu, mais nous sommes royalistes « pour que, demain… », après que le cycle infernal et néfaste ouvert en 1789 ait été -enfin !…- clôturé, l’aventure continue et reprenne et que, pour reprendre l’image de Védrine, la France puisse continuer son Histoire, sur des bases assainies, débarrassée de toute idéologie mortifère.
Alors, oui : tous ensemble, autour du Prince Jean, et du symbole immense qu’il représente, lui et sa Famille ! Un symbole vivant, dynamique, joyeux et porteur d’espérance, cela s’appelle un Espoir, une Promesse. Un Espoir et une Promesse pour la France et la Civilisation. Un Espoir et une Promesse qui furent partagés par tous ceux qui nous ont précédés, qui nous ont transmis ce qu’ils avaient eux-mêmes reçu, et qui sont d’une certaine façon, mystérieusement, avec nous et nous accompagnent, car nous les représentons aussi, le 2 mai.
Un Espoir et une promesse du type de ceux dont nous parlait Jacques Bainville lorsqu’il écrivait ces mots superbes : « Pour des renaissances, il est encore de la Foi… »
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”