L’immigration clandestine est désormais un délit passible d’importantes sanctions en Italie.
Pour les hors la loi d’abord : de 5.000 à 10.000 euros pour l’entrée ou le séjour illégal sur le territoire italien; et une possibilité de rétention élargie, de deux à six mois dans les centres d’identification et d’expulsion.
Mais pour les complices aussi : les personnes louant un logement aux clandestins ou les hébergeant risquent jusqu’à trois ans de prison.
Est aussi rendue possible la dénonciation à la justice de tout immigrant en situation irrégulière. Enfin, un «registre des sans-abri», qui seront fichés par le Ministère de l’Intérieur, sera également créé. « Nous fermons les portes (de l’immigration) et nous ne les entrouvrons que pour ceux qui viennent pour travailler et s’intégrer », a résumé Silvio Berlusconi.
Il est à noter que 316 députés ont voté pour (et 258 contre) le texte proposé par Berlusconi. La presse donne une fourchette de 71 à 76% de partisans de cette nouvelle législation dans l’opinion publique. On sait par ailleurs que, dans de nombreux endroits en Italie, des « associations de citoyens » effectuent déjà des rondes pour signaler aux forces de l’ordre des atteintes à l’ordre public.
La Commission européenne a jugé quant à elle la loi conforme à la législation des 27. « Les Italiens ont visiblement consulté à Bruxelles et sont allés jusqu’aux limites dans le sens restrictif, sans toutefois dépasser les bornes », a expliqué un responsable européen.
Les autorités Italiennes semblent donc prendre le problème à bras le corps, et vouloir rester maitresses d’une situation qui, si l’on ne faisait rien, risquerait d’échapper à tout contrôle dans peu de temps (n’est-ce pas, du reste, déjà un peu le cas par ci, par là, dans plusieurs endroits d’Europe ?…). Qui pourrait le leur reprocher ? Ne sont-elles pas souveraines, pour juger de ce qui est bon pour l’Italie, et doit donc être mis en oeuvre, dans la recherche de l’intérêt national et du Bien commun ?
Et chez nous ? Chez nous, les bobos/gauchos/trotskos genre RESF manifestent pour que soit supprimé l’article L 622-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers, qui prévoit une peine de cinq ans de prison et 30.000 euros d’amende pour « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’un étranger en France ».
Aidés en cela, entre autres, par un quarteron d’évêques qui jouent contre leur religion et contre leur pays (1)…
(1) : Voir la note « Optima corruptio pessima : des évêques solidaires des hors la loi… », dans la catégorie « Religion ».
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“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”